Bonne nouvelle pour les allocataires de l’AAH parce qu’elle a été revalorisée. En raison d’une forte période d’inflation, le gouvernement a cru bon de l’augmenter pour soutenir les personnes en situation de handicap.

Les informations générales concernant l’AAH


L’Allocation aux adultes handicapés, plus connue sous son acronyme AAH est une aide versée tous les mois aux personnes qui souffrent de handicap. Ainsi, elle est une réelle subvention pour faire face aux dépenses quotidiennes des bénéficiaires.

En clair, le but de l’État est d’assurer un revenu minimum pour les personnes handicapées, comme le nom de l’allocation indique justement. Par ailleurs, pour prétendre à cette aide, il y a quelques conditions à respecter.

Concrètement, l’AAH est surtout destinée aux personnes avec un taux d’incapacité permanente d’aux moins 80 %. Ou entre 50 % et 79 % qui éprouvent de la difficulté à trouver un emploi.

Par ailleurs, d’autres critères d’éligibilité viennent en jeu. Il faut que les bénéficiaires soient de nationalité française ou résident en France de manière stable et régulière. C’est-à-dire, depuis au moins trois mois.

AAH revalorisée afin de suivre à la hausse des prix


Pour mémoire, le montant de l’AAH est réévalué chaque année. Pour 2021, l’aide était de 902,70 euros pour une personne. En 2022, elle était de 956,65 euros par mois pour une personne seule. À noter que ce montant dépend de la situation de chaque bénéficiaire.

Pour 2023, la CAF fait évoluer le montant maximal de l’AAH à 971,37 euros. Ce qui fait une augmentation de 5,6 %. Cependant, certes, il y a une hausse, mais elle est inférieure à la hausse de l’inflation sur une année.

Une aide qui crée débat


Malgré que l’AAH est revalorisée, certaines personnes se mettent à faire des critiques vis-à-vis de cette aide. Apparemment, les critères d’attribution sont pointés du doigt. Il y en a qui les jugent trop stricts et restrictifs.

Comme nous l’avons cité ci-dessus, les personnes ayant un taux d’incapacité permanente inférieur à 50 % n’y ont pas accès alors qu’ils se trouvent également dans des difficultés à travailler.

Ce qui contraint certaines associations de juger que l’AAH revalorisée est toujours insuffisant si on se base aux dépenses liées au handicap.

Aussi, il y en a qui critique le processus d’évaluation de l’incapacité permanente. Apparemment, il est long, complexe et peu transparent.