« 22 % des établissements prévoient au moins un recrutement » : selon France Travail, il y aura des embauches dans le Gard en 2025

Bonne nouvelle : 2025 s’annonce comme une année riche. À la clé : de nouvelles embauches dans plusieurs secteurs en plein essor.

France Travail l’assure : la dynamique repart à la hausse, et le recrutement dans le Gard en 2025 s’annonce bien plus actif qu’on ne l’imaginait.

Le marché de l’emploi garde une certaine tension. Mais dans le Gard, un frémissement concret se fait sentir. Le 7 mai dernier, une conférence tenue à Alès a livré les grandes tendances à venir : le recrutement ne sera pas un mirage en 2025, malgré un léger recul par rapport à l’an passé. Et même si les chiffres bruts affichent une baisse de 13,4 %, la dynamique est bien là.

Certaines zones et certains métiers tirent nettement leur épingle du jeu. C’est notamment dans le Bassin alésien où la demande explose dans plusieurs secteurs. L’enquête menée par France Travail auprès de 20 000 entreprises donne un aperçu assez clair de ce qui attend les chercheurs d’emploi l’an prochain : 26 330 intentions d’embauche sont sur la table. Un chiffre qui replace le territoire dans une réalité d’avant-crise. Moins euphorique, peut-être, mais bien plus solide.

Le recrutement dans le Gard en 2025 s’ancre dans le concret

Ce n’est pas l’ensemble du département qui bouge au même rythme. Alès, en particulier, semble suivre un tempo à part. Avec 3 750 projets d’embauche concentrés sur son bassin, la ville se distingue, portée par des besoins criants dans l’agriculture, le bâtiment et les travaux publics. On y recherche des bras pour les vignes, pour les arbres fruitiers, mais aussi des apprentis en construction via des partenariats avec des centres comme le CFA de Méjannes-lès-Alès. Le recrutement dans le Gard en 2025 sera aussi celui des petites structures : 52 % des intentions émanent d’entreprises de moins de 10 salariés. Autrement dit, ce sont les très petites entreprises qui font le gros du mouvement. Elles embauchent, souvent pour des missions saisonnières, mais pas uniquement.

Du côté des métiers en tension, les services occupent une place majeure. Aide à domicile, restauration, ménage, soins : 58 % des offres proviennent de ce secteur, qui reste le pilier de l’activité locale. Les 10 métiers les plus demandés concentrent à eux seuls un quart des projets de recrutement. C’est massif. Et signe que malgré la baisse du BTP au niveau départemental, certaines filières restent porteuses, à condition de trouver les bons profils. Le recrutement dans le Gard en 2025, c’est aussi la recherche de stabilité : les entreprises veulent du long terme. +11 % de CDI annoncés, un chiffre qui parle de lui-même. Le CDD reste une option, mais il lasse. Les employeurs ont compris qu’on ne bâtit pas un avenir solide avec de l’instabilité permanente.

Une année charnière pour l’emploi local

France Travail, en tant qu’acteur de terrain, pousse pour faire le lien. Là où l’entreprise hésite, là où le candidat doute, l’idée est d’accélérer la rencontre. Et ça fonctionne : 72 % des entreprises qui découvrent France Travail déposent une offre dans les trois mois. Sur ces offres, 56 % sont pourvues. Ce n’est pas encore parfait, mais c’est concret. Le recrutement dans le Gard en 2025, ce sera aussi celui de l’effort collectif, de la mise en réseau, de l’accompagnement sur mesure. Les freins tombent, lentement mais sûrement.

La grande question reste celle de l’équilibre entre saisonniers et postes pérennes. Une partie des embauches prévues tient à la nature même de l’activité gardoise, encore très marquée par l’agriculture et le tourisme. Mais la tendance à offrir plus de CDI montre un virage. Moins de contrats jetables, plus de perspectives. Ce virage, s’il se confirme, pourrait bien changer la donne pour des centaines de familles dans le département. Le recrutement dans le Gard en 2025, ce ne sera pas une révolution, mais un virage stable. Et parfois, c’est tout ce dont on a le plus besoin.

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