600 pièces d’or : des randonneurs découvrent par hasard un inestimable trésor

Ces deux marcheurs ont découvert, stupéfaits, un trésor de plusieurs kilogrammes d’or enfoui sous terre.

En pleine randonnée, deux promeneurs tombent sur un trésor enterré : découverte de plusieurs kilos de pièces d’or déterrées par pur hasard.

C’est une histoire qu’on raconterait volontiers autour d’un feu de camp, à mi-chemin entre conte et réalité. Deux touristes en balade dans les forêts paisibles du nord-est tchèque trouvent une vieille boîte en fer. Pas un vieux bidon rouillé ou une boîte à outils oubliée. Non. Une cachette. À l’intérieur : des bracelets, des tabatières… et des centaines de pièces. De vraies pièces. Pas de la pacotille. De l’or. Une découverte de pièces d’or comme on n’en fait qu’une dans une vie, ou pas du tout.

Une découverte de pièces d’or : un trésor échappé du passé

Ce jour-là, quelque part dans les bois de Rtyně v Podkrkonoší, les deux randonneurs n’imaginaient sans doute pas que leur trajet allait changer de dimension. Une boîte enfouie, fermée, lourde. Dedans, environ 600 pièces, datées entre 1808 et 1915. Elles viennent de plusieurs pays, certaines frappées sous des empires aujourd’hui disparus. Il y a aussi des bracelets, seize tabatières, un vieux peigne. Rien n’est là par hasard. Et tout pèse son poids : près de sept kilos. D’après le musée de Bohême orientale, qui a reçu le trésor pour évaluation, on parle d’environ 340 000 dollars. Mais la valeur monétaire n’est qu’un aspect de cette découverte de pièces d’or. Ce qui fascine, c’est ce que ces objets racontent. Un fragment d’histoire, oublié, exhumé par le plus grand des hasards.

Le plus intrigant, c’est sans doute le contexte. Pourquoi cacher ça ici, au beau milieu de la forêt ? Les chercheurs avancent une théorie. Ces pièces auraient circulé en Serbie dans les années 20 et 30, souvent utilisées pour fabriquer des bijoux ou des coiffes traditionnelles. La boîte aurait été dissimulée au moment où les tensions montaient en Europe, quand l’ombre nazie s’étendait sur les Balkans. Des familles auraient enterré leurs biens en fuyant, avec l’idée, peut-être naïve, de revenir les chercher. Sauf que personne n’est revenu. Et la cachette est restée muette… jusqu’à aujourd’hui.

Du sentier au musée : une histoire qui se prolonge

Le musée, justement, est en train de tout inventorier. Chaque objet est photographié, analysé, numéroté. Et bientôt, le public pourra venir les voir de près. Le projet d’exposition est déjà en route. On imagine les vitrines, la lumière caressant les reflets de l’or, les légendes racontant ce que l’on sait et ce que l’on devine encore. Cette découverte devient un récit collectif, offert à ceux qui veulent tendre l’oreille à ce que les siècles ont à dire.

Quant aux deux marcheurs, ils ne repartent pas les mains vides. Selon la législation tchèque, ils peuvent recevoir jusqu’à 10 % de la valeur du trésor. Pas mal pour une balade en forêt. Mais au fond, ce qu’ils emportent avec eux, c’est bien plus qu’un chèque. Ils ont touché quelque chose de rare. Un instant suspendu, une connexion directe avec l’Histoire, sans vitrine ni guide. Une découverte de pièces d’or comme celle-là, ce n’est pas seulement un coup de chance. C’est une histoire que l’on garde. Et qu’on racontera longtemps.

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