Linky : pourquoi ceux qui n’ont pas installé le compteur vont bientôt débourser davantage

Cette mesure soulève des interrogations sur l’équité énergétique et l’avenir des choix individuels face à une modernisation imposée, où chaque refus se paie au prix fort.

Les réfractaires du compteur Linky pensaient échapper aux frais supplémentaires. Mais une décision récente oblige les ménages sans ce dispositif à supporter des coûts croissants. Cela marque un tournant décisif dans la gestion de l’énergie et remettant en cause leur liberté de choix.

Plongez dans une actualité qui va chambouler votre facture et questionner votre liberté : les réfractaires du compteur Linky vont bientôt sentir la note salée de leur choix.

Quand les réfractaires du compteur Linky voient leur portefeuille frémir

Les premiers frissons sont arrivés au 1er août prochain. Ceux qui refusent l’équipement d’Enedis vont découvrir qu’un petit bout de papier collé au mur peut coûter cher. L’histoire commence par la fin de la tolérance : l’auto-relevé, simple formalité jusqu’ici, devient un passeport payant pour ceux qui persistent à garder leur compteur ancien. Fini le geste gratuit, place à une taxe de 6,48 € tous les deux mois. On imagine facilement le calcul : quatre relèves annuelles moulées dans un forfait de près de 40 €, tout ça pour préserver un curseur mécanique. Cette somme s’ajoute à la note classique d’électricité. Les esprits économes, ceux-là mêmes qu’on soupçonne de vouloir couper le cordon avec la technologie communicante vont voir poindre un surcoût qui excède souvent ce à quoi ils s’attendaient en se disant que refuser Linky, c’était échapper à un suivi intrusif.

Les stratégies d’opposition et l’arrêt décisif de la Cour de cassation

Le terrain juridique a tourné le vent en faveur d’Enedis. La haute juridiction a tranché : personne n’a le droit de bloquer l’accès du technicien qui vient poser le nouveau compteur. Les plus opiniâtres réalisent qu’un geste d’accueil mal coordonné peut déclencher une pénalité additionnelle. Ils génèrent des frais de gestion spécifiques, liés au maintien de signaux tarifaires vers des modèles hors norme et aux tournées à pied pour relever manuellement. L’argument de la liberté individuelle se heurte à la loi et au contrat de service. La directive européenne de 2009, toujours en place, exige un réseau intelligent. Et la CRE justifie la taxe par les coûts engendrés. Ceux qui négligent de transmettre leur index s’exposent à un second prélèvement de 4,14 € bi-mensuel, un rappel cuisant qu’on ne badine pas avec la relève.

Les réfractaires du compteur Linky : des impacts concrets sur le quotidien

Le printemps a vu éclore des discussions de quartier, chacun pesant le pour et le contre de l’obsolescence volontaire. Une question revient : est-ce qu’un escalier en colimaçon ou une cave impraticable justifie une dispense ? Oui, si l’impossibilité technique est indépendante du client, Enedis l’identifie et suspend la charge. Les contraintes architecturales font office de laissez-passer, mais elles sont minutieusement vérifiées. Ceux qui ignorent cette possibilité risquent de payer près de 60 € de plus par an pour une vieille boîte à cadran. Mieux vaut envoyer son relevé soi-même, une fois par an, pour éviter cette double peine. Le propos peut sembler sévère, mais il reflète l’effort de financement collectif d’un réseau modernisé. Résultat : la balance entre confort d’usage et coût réel pousse chacun à reconsidérer son rôle dans la transition énergétique.

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