Sophie Davant présente l’émission de vente aux enchères de France 2 ”Affaire conclue”. Dans l’exercice de sa fonction elle est assistée de temps en temps par des commissaires-priseurs.

Harold Hessel fait partie de ses derniers éléments utiles pour l’équipe de Sophie Davant. Commissaire-priseur de fonction, il travaille en collaboration avec l’émission pour vérifier et valider l’authenticité des objets mis en vente.

Plus de notoriété


Harold Hessel est un personnage captivant dans “Affaire conclue”. Il n’hésite pas à rigoler avec Sophie Davant lors des expertises. Toutefois, cela ne l’empêche pas d’exécuter sérieusement son travail. ” Lors d’une estimation écrite, j’engage ma responsabilité pendant dix ans. Grâce à ce programme, je peux faire partager mon métier à un nombre incroyable de personnes” a-t-il notamment expliqué lors d’une récente interview.

Il annonce aussi lors de cet entretien que grâce à cette émission son métier est mieux connu des gens. Les gens viennent beaucoup plus facilement vers eux pour demander une expertise après avoir regardé “Affaire conclue”. “Le métier de commissaire-priseur est assez confidentiel, voire assez méconnu du grand public.(…) Il n’est pas difficile de faire appel à un commissaire-priseur, (…) par exemple, afin de connaître la valeur d’un bien”affirme-t-il.

Une anecdote touchante


Être un commissaire-priseur d’une émission de grande envergure dispose d’auttes avantages, celui de côtoyer plusieurs personnes. De telles relations entraînent toujours des souvenirs. Parmi les faits marquants son carrière avec Sophie Davant, il se souvient spécialement d’une vieille dame prénommée Anita. Pendant une émission, elle est venue les voir avec deux candélabres en bronze doré. De nature juive, la maison d’Anita a été fouillé entièrement par les Allemands.

“Apres 1945, elle a retrouvé cet immeuble sens dessus dessous : seule une paire de candélabres en bronze doré avait résisté à l’invasion allemande. N’ayant pas d’héritiers, elle est venue les proposer dans l’émission. Son discours était très touchant. Vendre un bien, au-delà du gain financier, c’est souvent tourner une page de sa vie. Certains objets ont une histoire qui fait remonter à la surface des souvenirs, parfois douloureux” a expliqué le commissaire-priseur.