Suite à l’affaire Sarah Halimi, comme bon nombre de célébrités, Laeticia Hallyday a fait part de son indignation sur la toile. En effet, il s’agit des propos faits suite à la manifestation contre le « déni de justice ».

Des célébrités sur le front


Dimanche 25 avril dernier, bon nombre de stars étaient présentes au Trocadéro, à Paris. À l’exemple de Patrick Bruel, Arthur ou encore Gad Elmaleh. En effet, ils protestaient contre la décision de la justice concernant l’affaire Sarah Halimi. Vraisemblablement, l’accusé ne sera pas jugé.

« Je suis là en tant qu’être humain pour apporter ma solidarité à la famille. Mon mari est là à travers moi », déclarait Carla Bruni au micro de BFMTV. Comme bon nombre de personnes, l’ancienne première dame est dégoutée vis-à-vis de cette situation. De son côté, l’acteur François Berléand a également énoncé sa « honte d’être Français ». Il était présent à la manifestation « en tant que citoyen français athée ». « Je trouve la décision de justice absolument honteuse. Pour la première fois de ma vie, j’ai honte d’être Français. J’ai honte de la justice de mon propre pays. Il y a 45 % de Français qui pensent que la justice n’est pas bonne, je fais maintenant partie d’eux. J’ai un frère avocat qui a tout fait pour que j’aie confiance en la justice de mon pays », confie-t-il dans les colonnes du magazine Gala.

Des paroles qui se rapprochent un peu de celui d’Arthur ce lundi 19 avril dernier sur son compte Instagram. On pouvait lire : « Donc on est dans un pays où on peut tuer après avoir tabassé et traité de “sale juive” une femme. Et parce qu’on a fumé ou pris de la drogue avant, on n’est pas jugé (…) Je ne comprends plus rien, et j’ai un peu honte, en fait (…) C’est quoi ce pays, c’est quoi ce délire ».

On ne fait plus confiance en la justice


Dans la Place du Trocadéro, Patrick Bruel a évidemment pris la parole en public. Son discours a affecté les manifestants. « Où en sommes-nous ? Un jour, un journaliste m’a tendu un micro et m’a demandé si je me sentais menacé en tant que juif. Je lui ai répliqué que je me sentais menacé en tant qu’enfant de la République et qu’il devrait l’être aussi tout comme moi. Je ne connais pas un individu, quelle que soit sa religion, si sa mère était assassinée ne demanderai pas justice », déclarait le chanteur.

Depuis le début de cette affaire, les prises de position se multiplient dans les médias. « C’est la colère et l’indignation qui nous bardent aujourd’hui. En effet, la justice de notre pays a décidé de ne pas juger l’assassin de Sarah Halimi. Au prétexte que cet islamiste au casier judiciaire bien fourni aurait été victime, au moment des faits, d’une “bouffée délirante aiguë”. Chose due à la consommation excessive de cannabis. La prise de drogue constitue pourtant en d’autres circonstances un facteur aggravant. Donc en aucun cas pouvait être considérée comme une cause exonératoire de la responsabilité pénale », révoque Arié Bensemhoun dans une tribune de l’hebdomadaire Le Point.

« L’espoir a commencé à revenir. Dans le monde on dit justice en anglais, en hollandais, en italien, en hébreu », a martelé le frère de Sarah Halimi, William Attal durant la manifestation.

Affaire Sarah Halimi, message bouleversant de Laeticia Hallyday


« Le président de la République a souhaité que le législateur se saisisse de cette question. Donc à nous de travailler la question juridique du discernement », a confié Yaël Braun-Pivet au micro de France Info, dimanche 25 avril. Députée LREM et présidente de la Commission des Lois de l’Assemblée nationale, a affirmé une prochaine loi sur le discernement pénal. De plus, elle avait rajouté que « l’irresponsabilité n’est pas fondée sur la prise de stupéfiants ».

De son côté, Laeticia Hallyday était absente au Trocadéro. Toutefois, la veuve de Johnny Hallyday avait fait part de sa colère sur les réseaux sociaux via une story. « Sarah Halimi, 22 fractures du crâne, tous les os du visage brisés puis jetés vivante du 3e étage », pouvait-on lire.