De nouveau signalements sont lancés contre PPDA pour viol ou agression sexuelle. Alexandra Lamy rétablit la vérité malgré la prescription.

PPDA au cœur d’accusations d’agression sexuelle


Patrick Poivre d’Arvor, dit simplement PPDA, a eu une carrière dans le journalisme très fructueuse. Il est devenu une icône dans le milieu, surtout avec la présentation du 20h sur TF1 à une époque. Mais récemment, une nouvelle facette du journaliste a été montré au public. Il est accusé d’avoir été un prédateur sexuel en série.

Alors que l’affaire semblait prendre la poussière, trois nouvelles femmes viennent de porter plainte ou déposer un signalement contre l’ancienne icône de TF1 pour viol ou agression sexuelle. Alexandra Lamy souligne le fait que le journaliste est constamment en sauvé par la prescription.

Alexandra Lamy règle ses comptes


La femme de Pierre G, un homme d’affaires de 37 ans, ne peut plus garder le silence. Actrice d’une cinquantaine d’années, Alexandra Lamy soutien l’injustice de la justice pénale à propos du délai de prescription pour les crimes à caractère sexuels. Pour reprendre ses mots, personne ne serait tombé en France avec le #metoo.

Pourtant on connaît tous les accusés, ils n’ont même pas été inquiétés et même sauvés par la prescription. Elle trouve dingue à quel point on tente d’aider les agresseurs jusqu’au bout. Louane, la coach de The Voice a partagé ces propos sur son compte Instagram. Elle a salué ces propos en ajoutant Bravo sur sa stories.

Les victimes dans le sens des propos d’Alexandra Lamy


Parmi les nouvelles femmes au cœur de l’affaire, on retrouve l’écrivaine Bénédicte Martin. Elle fait état d’une agression dans le bureau de PPDA en 2003. La célèbre autrice a brisé le silence en déposant plainte le 12 septembre dernier. Dans un entretien accordé à Closer, elle se confie son ressentiment, partageant l’avis d’Alexandra Lamy. D’après elle, le délai de prescription pour crime sexuel n’est pas suffisant. Et pour cause, ce délai ne prend pas en compte le temps de sidération, de déni, de culpabilisation et autres étapes psychologiques.

Cela peut prendre plus de vingt ans pour prendre conscience des faits subis. Même si la vie se réinstalle entre-temps, la blessure ne se referme pas. C’est en voyant les accusations s’accumuler ces derniers temps que Bénédicte Martin a pris conscience que cette agression a altéré tous les pans de sa vie. Maintenant elle demande enfin réparation.