Des jeunes filles ont perpétré une arnaque au supermarché surprenante. Elles ont payé des articles d’une valeur de 2900 euros à 30 euros.
Multiplication des malfaiteurs à cause de l’inflation
Actuellement, on constate une baisse sensible du pouvoir d’achat des Français. En effet, le prix des produits de première nécessité ne cesse d’augmenter. Mais pas seulement, car la crise touche aussi le secteur de l’immobilier, de l’énergie ou encore du carburant. Malheureusement, cette situation rend difficile pour de nombreux foyers d’arrondir les fins de mois.
Ainsi, des malfaiteurs ont commencé à escroquer leurs voisins, dans l’espoir de gagner quelques euros. Certains le font en ligne, d’autres dans les magasins. D’ailleurs, il y a eu une histoire en 2020, qui fait état d’une arnaque au supermarché bien ficelée.
Arnaque au supermarché : l’impressionnante stratégie de ces jeunes filles
Les événements datent de décembre 2020, avant la Saint Sylvestre. Gravement touchées par l’inflation, deux jeunes filles ont décidé de faire leurs courses dans le supermarché Carrefour de Thionville. Elles ont chacune pris un chariot et l’ont rempli avec toutes les articles qu’elles ont trouvés. Le montant total était estimé à 2900 euros. Ensuite, elles ont utilisé une scanette pour enregistrer les articles les moins chers. La prochaine étape consistait à aller payer en caisse.
Toutefois, elles n’ont pas choisi n’importe lequel le car les adolescentes se sont dirigés vers la caisse de leur grande sœur. En effet, cette dernière participait également à cette arnaque au supermarché. Ainsi, elle n’a pas pris en compte la totalité des courses et n’a encaissé que pour 30 euros de marchandise.
Arnaque au supermarché : la grande sœur a été arrêtée
Heureusement, les vigiles ont été attentifs ce jour-là. En effet, ils ont vite compris que quelque chose n’allait pas et ont intercepté les adolescentes sur le parking du supermarché. Cette arnaque au supermarché a failli coûter à l’enseigne des milliers d’euros. Aussi, l’employeur de la grande sœur a porté plainte contre cette dernière. Pour sa défense, la jeune femme a mentionné que c’était l’idée de ses sœurs, et qu’elle n’avait consenti que pour des produits alimentaires.
En effet, d’après son avocate, leur famille était dans une situation très précaire et que c’était une nécessité. Par contre, le président du tribunal Éric Lambert met en doute ces affirmations. D’après lui, il n’y avait que pour 300 euros de produits alimentaires dans les 2900 euros de marchandises qu’elles ont volées. La grande sœur a donc été condamné à 70 heures de travaux d’intérêt général.