Contrairement à d’autres produits financiers, souscrire à plusieurs assurances vie est tout à fait légal. Il n’existe pas de limite en nombre. Ainsi, souscrire à plusieurs contrats assurance vie serait souhaitable. On vous explique pourquoi.
Optimiser la performance
Le retour en grâce du fonds en euros en 2022 a eu une influence importante sur un contrat d’assurance vie. D’ailleurs, le rendement moyen de frais de gestion est de 2 % cette année contre 1,28 % en 2021.
Ainsi, souscrire à plusieurs contrats d’assurance vie permet d’investir des fonds en euros et de posséder un patrimoine à un univers d’investissement large varié. La raison ? Chaque contrat possède sa propre offre de supports d’investissement en unités de comptes.
Diversifier les risques
Ouvrir plusieurs contrats d’assurance vie assure la protection de l’épargne dans le cas où une compagnie d’assurance se retrouve en difficulté.
Donc, si l’assureur est dans l’incapacité de faire face à ses engagements, les fonds de l’assuré seront mobilisés de 70 000 euros max par couple assuré et par assureur. Ainsi, l’avantage de souscrire à plusieurs contrats auprès de différentes sociétés d’assurance permet de multiplier l’application de cette garantie.
Assurance vie: des retraits moins taxés
On appelle rachat le retrait d’une partie de l’épargne pour réaliser un projet. Ainsi, la part de gain contenue dans le rachat sera la seule à être fiscalisée.
Un contrant moins-value ne sera pas assujetti à l’impôt. Par contre, un contrant plus-value et plus de 8 ans pourrait entrainer un abattement annuel sur gains.
Un plan bénéfique pour les projets
L’assurance vie serait également un bon moyen pour réaliser de nombreux projets. Ainsi, vous en tirez avantage en souscrivant un contrat d’assurance vie pour chaque type de projet.
Cela vous permet de suivre l’investissement dans chaque contrat qui pourrait conduire à la réalisation d’une allocation d’actifs optimale.
Une fiscalité avantageuse en cas de retrait
La mise en place du prélèvement forfaitaire unique appelé également « flat tax » en est l’explication. Les gains générés par les versements faits depuis le 27 septembre 2017 sont soumis d’un taux de 12,8 % au PFU. D’ailleurs, l’ancienneté du contrat n’est pas prise en compte.
Toutefois, ceux d’avant cette date sont taxés d’un prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) dégressif qui dépend de l’ancienneté du contrat.
Que se passe-t-il après le décès de l’assuré ?
Il y a une petite nuance entre les versements effectués avant et après 70 ans.
Avant cet âge, le bénéficiaire taxé peut bénéficier d’un abattement de 152 500 euros. Un taux forfaitaire s’applique. Le premier est de 20 % pour un montant en allant jusqu’à 852 500 euros et puis de 31,25 %.
Après 70 ans, les versements qui dépassent un abattement de 30 500 euros sont imposés. Le barème classique des droits de succession est donc appliqué selon le lien de parenté avec le défunt.
De la souplesse pour les bénéficiaires de l’Assurance vie
Des clauses bénéficiaires dites « à options » permettent au bénéficiaire de n’accepter qu’une fraction du capital. Le reste revient aux bénéficiaires du second rang.