L’audition de François Fillon devant l’Assemblée nationale a eu lieu le mardi 2 mai dernier. Il a été interrogé concernant les soupçons d’une ingérence étrangère dans le pays. Ce dernier a surpris tout le monde pour sa défense.

L’audition de François Fillon

Le mardi 2 mai dernier, François Fillon s’est présenté devant les députés de la commission d’enquête sur les ingérences étrangères. Ainsi, l’ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy s’est exprimé devant les députés. En effet, l’homme politique a eu l’occasion de se défendre de toute accusation qui concerne une potentielle influence de la part du président russe Vladimir Poutine.

Pour mémoire, il a pris sa retraite en 2017 après sa défaite à l’élection présidentielle de 2017. Cependant, il reste encore un point flou sur sa carrière. En effet, bien qu’il ait annoncé sa décision de s’écarter de la vie politique, il se murmure qu’il a soutenu et conseillé un candidat du parti Républicains il y a quelques mois.

Ensuite, François Fillon a siégé dans deux conseils d’administration de géants russes dont l’une portée sur la pétrochimie, Sibur, l’autre sur les hydrocarbures, Zarubezhneft. En effet, il s’est reconverti en conseiller privé depuis jusqu’en 2021, peu de temps après la déclaration de guerre du Vladimir Poutine à l’Ukraine.

Ses liens avec Moscou mal vus


Il paraît que son statut d’ancien homme politique a intéressé particulièrement les sociétés russes. En effet, au cours de sa carrière, François Fillon a été député, sénateur et ministre français. Apparemment, en raison de son profil, il connaîtrait de secrets d’État ou détendrait un carnet d’adresses bien fourni.

Lors de l’audition de François Fillon, l’ancien chef du gouvernement a démenti et nie toutes les accusations portées à son encontre. D’ailleurs, il a répondu cash qu’il a quitté définitivement la vie publique depuis 2017.

Dans ce cas, sa vie professionnelle ne regardait personne à part lui et il n’a « de comptes à rendre à personne ». « Si j’ai envie de vendre des rillettes sur la place Rouge, je vendrai des rillettes sur la place Rouge », a-t-il ajouté.
Pour finir, il a conclu qu’il n’était en aucun cas le porte-parole d’une ingérence étrangère.