Le gouvernement propose une hausse du RSA au mois d’avril pour tenter de remédier aux impacts de l’inflation sur le pouvoir d’achat. La flambée des prix en constante recrudescence représente une difficulté pour les foyers modestes. Par conséquent, pour leur permettre de vivre convenablement malgré tout, il faut augmenter le montant des aides sociales.
Une hausse du RSA au mois d’avril
En effet, cette hausse du RSA au mois d’avril concerne particulièrement les personnes âgées de 25 ans et plus sans revenu stable. Les travailleurs peuvent également bénéficier de cette allocation versée par la CAF si leur salaire ne dépasse pas le seuil.
Dans ce sens, le bénéficiaire doit posséder la nationalité française ou disposer d’un séjour professionnel d’au moins. Il faut également résider en France au moins 9 mois par année pour prétendre à cette aide sociale. Dernièrement, les autorités prennent la décision de modifier ce chiffre dans le cadre de la lutte contre les fraudes.
La somme que vous pouvez obtenir suite à la revalorisation
Par ailleurs, cette hausse du RSA au mois d’avril est de l’ordre de 5,6% par rapport à 2022. Le calcul se base sur l’inflation et le pouvoir d’achat moyen des bénéficiaires. Une augmentation de 1,8% a déjà été appliquée en avril dernier, les bénéficiaires devraient toucher la somme correspondante à partir du 1er avril.
Apparemment, le parlement vote en faveur de la loi sur le pouvoir d’achat en juin dernier. Cette loi apporte une revalorisation de l’ordre de 4% du RSA. Le montant varie en fonction de la situation familiale du bénéficiaire. Une personne seule obtient 607,75 euros tandis qu’une autre avec 3 personnes à charge bénéficie de 1337,05 euros.
La CAF facilite les procédures pour bénéficier des allocations
En effet, la CAF vise à faciliter les procédures pour permettre aux ménages d’accéder plus facilement aux aides financières. L’INSEE rapporte environ 7 millions de ménages qui ne bénéficient pas de ces allocations sociales.
Par ailleurs, le ministre chargé de l’affaire affirme également que le non-recours concerne environ 30% de la population. Notamment, à cause du manque d’information au sein des personnes éligibles et de la complexité des procédures.