Les chèques-vacances sont une forme d’aides pour les seniors pour partir en vacances à moindres frais. Cependant, ce dispositif d’aide ne concerne que très peu de retraités. Selon l’explication de l’ANCV, il faudrait répondre à des critères bien précis comme la situation personnelle ou encore le secteur d’activité du potentiel bénéficiaire.
Explications sur les chèques-vacances
Comme son nom l’indique, il s’agit d’un moyen de faire quelques économies pendant un séjour grâce à une prise en charge partielle des dépenses du bénéficiaire. D’ailleurs, cela se fait par l’existence de ticket à présenter chez les professionnels du tourisme. Ainsi, les chèques sont valables dans plusieurs restaurants, parcs, hôtels, cinémas et musées. D’ailleurs, ils peuvent également servir auprès de la SNCF.
Pour pouvoir profiter de cet avantage, il existe également un bulletin d’adhésion à remplir. Une fois fait, il faut également présenter avec les autres documents justificatifs demandés comme une copie de la carte d’identité, une photocopie d’un avis de non-imposition et une copie de la carte d’invalidité ou de l’AAH pour les handicapés.
La prise en charge des chèques vacances sera de 10 à 25 % selon la carrière de la bénéficiaire, de sa situation personnelle ainsi que ses revenus. Pour mémoire, le salarié et l’employeur cofinancent le dispositif.
Les retraités pourraient-ils encore percevoir les chèques-vacances ?
Cependant, les critères d’éligibilités sont très restreints pour les retraités. En effet, pour le service public, d’après la révélation du ministère de la Transformation et de la Fonction publiques, les retraités doivent répondre à ces critères :
- Être agent de la fonction publique
- Assujettis à l’impôt sur le revenu en France
- Être retraité de la collectivité territoriale ou de la fonction publique dans le milieu hospitalier
- Ne plus disposer d’un revenu d’activité et ne pas dépasser un plafond de ressource
- Être retraité militaire ou ouvrier d’État
Dans le secteur privé, ces chèques-vacances sont réservés aux actifs « à de rares exceptions ». Cette fois, ils doivent :
- Être retraités et avoir plus 60 ans
- Habiter et être imposé en France
- En cas de handicap, ils pourront le percevoir à 55 ans
- Se soumettre à un plafond de revenus et ne pas le dépasser