Le conditionnement du RSA fait partie des grands changements de 2023. Désormais, les allocataires de 19 départements devront suivre les nouvelles normes.
Les bénéficiaires du revenu de solidarité active
Pour que les personnes inactives puissent quand même avoir un niveau de vie décent, le gouvernement a créé le revenu de solidarité active. Le RSA concerne donc principalement les personnes sans ressources. Ainsi, ces derniers bénéficient de ce qu’on appelle le « RSA socle ». Par contre, une autre aide appelée le « RSA activité » cible les personnes ayant besoin d’une augmentation de revenus pour subvenir à leurs besoins.
Concernant l’âge, ce sont les jeunes d’au moins 25 ans, entre autres, qui sont les principaux bénéficiaires. À partir de là, ces personnes peuvent bénéficier de près de 598,54 euros par mois. Mais ce chiffre s’adapte encore à la situation du foyer du bénéficiaire. Pourtant, cette année, un conditionnement du RSA a été initié par l’exécutif.
Le conditionnement du RSA : une nécessité
Au départ, cette aide était supposée accompagner les plus précaires jusqu’à ce qu’ils décrochent un emploi. Malheureusement, certaines personnes profitent du système. En effet, dès qu’ils décrochent cette aide, ils ne deviennent plus actifs dans leur recherche d’emploi. Pire encore, certaines personnes se sont même éloignées du secteur professionnel depuis plus de 7 ans après la première allocation.
Cette situation n’est pourtant pas rare. D’après les chiffres, cette oisiveté touche près de 42 % des allocataires. Face à ce problème, l’exécutif a décidé d’initier un conditionnement du RSA pour 2023. L’initiative vise principalement à imposer des heures d’activité par semaines aux bénéficiaires.
Conditionnement du RSA : 19 départements touchés
À partir de cette année, les conditions d’obtention du revenu de solidarité active seront plus strictes. Désormais, chaque personne qui souhaite bénéficier de cette aide vont devoir remplir les 15 à 20 heures d’activité par semaine. En effet, on avoisine les 30 000 personnes sur 19 départements qui abusent de cette allocation. Dans cette réforme, le gouvernement a décidé de sélectionner 19 départements qui seront les pilotes du projet.
Le ministre du travail a publié le 13 décembre dernier ceux qui sont concernés. Par ordre alphabétique, les départements suivantes seront touchés : Aisne, Aveyron, Bouches-du-Rhône, Côte-d’Or, Creuse et Eure. De même, Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique, Loiret, Mayenne, métropole de Lyon, Nord et Pyrénées-Atlantiques sont ciblé. Enfin, La Réunion, Seine-Saint-Denis, Somme, Vosges, Yonne et pour finir Yvelines.