Les conséquences de la réforme des retraites ne se limitent plus au mécontentement social. L’exécutif en vient à considérer une dissolution de l’Assemblée.

Conséquences de la réforme des retraites : deux motions de censure

Actuellement, la population est en colère contre le gouvernement. En effet, ils avaient cru que la réforme des retraites serait votée en bonne et due forme. Mais l’exécutif n’a pas voulu laisser parler la démocratie. Malheureusement, sachant que ce vote est perdu d’avance, l’exécutif a décidé de déclencher le 49.3 pour faire passer cette initiative sans vote.

Depuis, de nombreux rassemblements se sont déclenchés dans plusieurs villes de France pour manifester leur mécontentement face à cette décision unilatérale. Mais les conséquences de la réforme des retraites atteint aussi l’Assemblée Nationale. Ainsi, le Rassemblement national et le groupe Liot avaient tous deux déposé une motion de censure le vendredi 17 mars dernier. Conformément au 49.3, si l’une d’elles obtient la majorité, le gouvernement sera renversé et la réforme rejetée.

Conséquences de la réforme des retraites dans les coulisses de l’Assemblée

Une chose est sûre, l’usage du 49.3 a considérablement fragilisé la majorité parlementaire. En effet, les députés tenaient vraiment à aller au vote. Ainsi, un pilier de la majorité avait confié qu’ils sont en furie. Apparemment, ils auraient le sentiment qu’aux yeux du Président Macron, ils ne serviraient à rien.

Aussi, l’une des deux motions de censure a des chances d’être votée, étant donné que les troupes de Macron sont démoralisées, divisées et démobilisées. En tout cas, les conséquences de la réforme des retraites, ou plutôt de l’usage du 49.3 sur l’Assemblée semble être à long terme. Désormais, il sera difficile pour le gouvernement de faire passer un quelconque texte à l’avenir.

Emmanuel Marcon envisagerait une dissolution

Dans ce contexte, le gouvernement ne pourra plus fonctionner de manière optimale. D’un côté, la place de chacun des ministres n’est pas assuré, de l’autre, les prochains textes auront difficilement la majorité. Pour régler ce souci au niveau de l’Assemblée, une dissolution chatouillerait le Château. Mais cette décision ne doit pas être prise à la légère.

En effet,  les sondages ne vont pas dans ce sens. Par ailleurs, on se souvient des mots d’Emmanuel Macron pendant la campagne législative. « Soyez en campagne permanente » disait-il à ses candidats non élus. D’ailleurs, Richard Ferrand voulait faire une réunion avec ceux qui ont été battus le 20 mars. Mais les conséquences de la réforme des retraites comme la grève des trains et les manifestations autour du Palais-Bourbon a conduit au report de cette réunion.