Le silence du gouvernement face au contrôle technique 2 roues agace fortement les associations Respire, Ras le Scoot et Paris sans Voiture. Ces trois associations favorables au contrôle technique décident de saisir à nouveau le Conseil d’Etat.

Le contrôle technique deux roues revient à la charge


En effet, le sujet du contrôle technique 2 roues continue de capter l’attention des personnes concernées. Le gouvernement met en place l’obligation d’effectuer un contrôle technique pour les véhicules légers comme pour les véhicules lourds.
Dans ce sens, cet examen instauré en 1992 permet à l’automobiliste de s’assurer que sa voiture est en parfait état de fonctionnement. Autrement dit, de préserver l’automobiliste d’un éventuel danger par rapport à l’utilisation de son véhicule.

Apparemment, il s’agit d’un contrôle effectué dans des centres et par des contrôleurs techniques agréés par les préfets de département. Le contenu et la fréquence du contrôle varient en fonction du type de véhicule.
Et pourtant, les deux roues n’ont même pas un équivalent de contrôle technique pour le moment. « Respire », « Ras le Scoot » et « Paris Sans Voiture » souhaitent apporter du changement. Notamment, ces trois associations pro-contrôle technique viennent de saisir le conseil d’Etat.

Un million d’euros par jour de retard


En effet, le silence du gouvernement face au contrôle technique 2 roues agace fortement ces trois associations qui décident de réagir. Le gouvernement se retrouve sans doute trop occupé à gérer les discussions incessantes sur la réforme des retraites.
Dans ce sens, Respire, Ras le Scoot et Paris Sans Voiture veulent pousser le gouvernement à voter pour cette mesure. Elles visent à suspendre le refus implicite de la Première ministre d’adopter toutes les mesures nécessaires à l’application du décret du 9 août 2021.

Apparemment, le silence de l’administration par rapport à ce contrôle technique sous-entend un refus. Comme le gouvernement ne veut pas appliquer les décisions du Conseil d’Etat.
Notamment, les trois associations réagissent suite à un courrier de mise en demeure en date du 17 février 2023. Elles réclament aux juges administratifs une astreinte définitive à l’Etat. Une somme d’un million d’euros par jour de retard dans la mise en place du contrôle technique..