Les critiques de la Cour des comptes sur les délais de prise en charge des allocataires de prestations sociales ont été entendues.

La nécessité des prestations sociales

Une chose est sûre, la France est en train de vivre des temps extrêmement difficiles. En effet, l’inflation galopante a considérablement réduit le pouvoir d’achat de la population. La situation est telle que le nombre de personnes éligibles aux aides sociales ne cessent d’augmenter.

Dans cette optique, d’après une déclaration de la Cour des comptes, les départements sont chefs de file de l’action sociale. Ils sont en première ligne pour venir en aide aux personnes à revenus modestes ou aux personnes vulnérables. Malheureusement, les critiques de la Cour des comptes dans son dernier rapport en dit long sur la situation.

Critiques de la Cour des comptes : la lenteur des départements

La Cour a dénoncé dans son rapport annuel du 9 mars les failles dans la prise en charge des allocataires de plusieurs aides sociales. En effet, les départements seraient beaucoup trop lents dans l’exécution de cette tâche. Pourtant, c’est justement la rapidité d’exécution qui détermine l’efficacité de ces prestations. Normalement, en matière d’aide sociale pour l’enfance, les départements ont 3 mois pour traiter les informations dites préoccupantes.

Cela concerne le niveau de danger de la sécurité, de la santé ou de la moralité d’un mineur. Malheureusement, 28 % des départements ne respectent pas ce délai. De même pour le RSA, selon les critiques de la Cour des comptes, il peut se passer 5 mois entre l’accès à l’allocation et le début du parcours d’insertion.

Critiques de la Cour des comptes : les lacunes administratives

Concernant particulièrement le RSA, près d’un tiers des foyers éligibles n’en bénéficient pas chaque trimestre. De plus, une personne éligible sur cinq n’y ont pas recours sur une année. Du côté des accompagnements de personnes fragiles, c’est surtout au niveau des systèmes informatiques le problème. En effet, la Cour des comptes les décrit comme lacunaire.

Ainsi, il devient difficile de suivre le parcours des bénéficiaires d’accompagnement. Pire encore, le personnel semble réticent à l’idée d’effectuer la saisie de leurs activités. Aussi, le parcours des bénéficiaires ne sont pas documentés, ce qui rend difficile de connaître la vraie réalité des allocataires. Une chose est sûre, ces critiques de la Cour des comptes sont une sonnette d’alarme pour les départements concernés