Les critiques du patron de la CGT ce lundi 27 mars étaient dirigées contre les médias. Il demande aussi aux autorités calmer le jeu au niveau de la répression.
Manifestations contre la réforme des retraites
Cela fait plusieurs jours maintenant que les Français descendent dans les rues pour manifester leur mécontentement. En effet, le gouvernement a eu recours au 49.3 pour faire passer la réforme des retraites sans le vote du parlement. Pire encore, la motion de censure transpartisane qui était censée faire chuter le gouvernement n’a pas été votée.
Face à cette situation, l’action nationale était la seule voie. Néanmoins, les autorités font tout leur possible pour maintenir la paix. Aussi, ça donne parfois lieu à des répressions musclées de la part des forces de l’ordre. Dans ce contexte, les critiques du patron de la CGT se sont fait entendre.
Critiques du patron de la CGT : ses demandes au ministre de l’Intérieur
Le lundi 27 mars dernier, Philippe Martinez, patron de la CGT a pris la parole sur France Bleu Pays d’Auvergne. C’était à la veille de la 10e journée d’action nationale contre la réforme des retraites. Pendant cet entretien, il a demandé au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin de calmer un peu le jeu par rapport à la répression contre les manifestants. Bien sûr il y a parfois des violences en marge des manifestations et Philippe Martinez les condamne fortement.
Toutefois, il tient à rappeler que les cortèges sont essentiellement festifs, si l’on peut le présenter ainsi. Les manifestants sont majoritairement pacifiques, ce qui ne justifie pas les moyens utilisés par les autorités. Par ailleurs, les critiques du patron de la CGT ont aussi visé les médias.
Critiques du patron de la CGT par rapport à la presse
Une chose est sûre, on ne voit pas beaucoup de ces pacifistes à la télévision. Philippe Martinez rejette la faute aux médias, qui seraient plus concentrés sur les différentes violences. Pendant ce temps, ils négligeraient les véritables enjeux de la réforme des retraites. Pourtant, les manifestants croient encore qu’il est possible que le gouvernement se rétracte.
Dans ce cas, l’intersyndicale croit fermement qu’on peut encore repartir à zéro. Élisabeth Borne prévoit d’ailleurs le commencement d’une vaste séquence de consultations vis à vis des partenaires sociaux. Mais selon les critiques du patron de la CGT, si le gouvernement arrête tout, on pourra repartir sur de bonnes bases.