Les conditions du cumul emploi retraite connaîtraient également des changements à la suite de l’adoption de la réforme des retraites. On va vous faire le point sur ce qui va changer dans les jours à venir.

Le cumul emploi retraite gagne en popularité


Lors du dernier recensement, plus de 500 000 retraités ont opté pour le cumul emploi retraite. Par ailleurs, vu le salaire qu’ils perçoivent actuellement, il y aura de forte probabilité que ce salaire ne puisse pas augmenter leur future pension une fois la période de retraite atteinte.

Pour mémoire, il s’agit d’un moyen pour augmenter les revenus. Avec ce dispositif offert à tous les retraités au régime général, vous pouvez percevoir votre pension de retraite et continuer à exercer une activité professionnelle.

Malgré toute la polémique et les mouvements de contestations autour de la réforme de retraite, cette nouvelle disposition peut faire toute la différence. Bien évidemment, il y aura quelques évolutions.

En effet, à compter du 1er septembre 2023, le cumul emploi et retraite peut créer de nouveaux droits pour la future pension du salarié. On parle également d’une augmentation de montant.

Une loi rétroactive ?


Penchons maintenant sur le cas de cette lectrice. En effet, elle cumule emploi et retraite. Sa question serait si cette mesure était rétroactive en s’appliquant depuis la date où elle a commencé à pratiquer le cumul avant le 1er septembre ?

En réponse, une spécialiste et dirigeante d’un cabinet spécialisé dans le domaine de la retraite a confirmé qu’il n’y aurait pas de rétroactivité. En revanche, cette dernière a souligné que la hausse de pension permettrait l’acquisition de nouveaux droits. On peut également espérer une revalorisation de la retraite en raison du recalcul du salaire moyen.

Cependant, de son côté, l’Agirc-Arrco n’a donné aucune précision sur l’avenir du complémentaire des salariés du privé. Plus concrètement, l’institution n’a pas encore annoncé si elle compte offrir des droits supplémentaires pour le cumul emploi retraite.

Apparemment, les partenaires sociaux et les gestionnaires du régime auront le plein pouvoir de décider s’ils comptent suivre les modalités instaurées par la sécurité sociale. Cela concernerait la retraite de base.