Delphine Jubillar a disparu le 16 décembre dernier. Et depuis, l’enquête semble piétiner. On vous dévoile les éléments les plus divers de cette affaire.
Delphine Jubillar, une disparition mystérieuse
Cela fait maintenant cinq mois que Delphine Jubillar a disparu. Selon son mari, Cédric, elle aurait quitté son domicile en pleine nuit. Depuis, l’enquête prend son cours. De leur côté, la famille et les proches de cette mère de famille âgée de 33 ans organisent régulièrement des battues. Que s’est-il réellement passé ? Est-elle partie seule ou enlevée ?
Le plus étonnant dans cette affaire de Delphine Jubillar c’est que le 13 janvier, son compte Facebook s’est réactivé. Alors qu’à cet instant, cela fait plusieurs jours qu’elle a disparu. Le plus surprenant c’est qu’un message vide a été posté puis supprimé dans un groupe de réseau social. Selon l’avocat de la famille, il s’agit d’un problème technique. Agacé, il avait expliqué : « C’est un puta*n de bug ! Comme s’il n’y avait pas assez de mystères autour de cette disparition. Il a fallu que ça arrive avec le compte de Delphine. C’est la goutte d’eau de trop pour mes clients ».
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Mais ce qui est le plus étrange, c’est que la disparition de Delphine Jubillar n’est pas le seul en France. Malheureusement, elle rappelle le même cas d’évaporation dans la nature d’autres femmes. Au micro de France Bleu, l’ancien chef de la police judiciaire de Versailles, Jean-Marc Bloch a tenu à rappeler : « Il y en a quelques-unes. On pense à l’affaire Viguier à Toulouse. On n’a jamais retrouvé aucune trace de cette femme disparue. Son mari a été poursuivi et acquitté à deux reprises. Il s’agit d’une disparition totalement inexpliquée ». Avant d’ajouter : « Et cette femme avait des enfants. Il y a eu une disparition plus courte, en 1996 à Fos-sur-Mer. Il y a eu aussi la disparition de Patricia Bouchon dont on a fini par retrouver le corps ».
Sa belle-mère n’en peut plus
En début du mois de février au micro de Paris-Match, Me Philippe Pressecq, l’avocat des proches de l’infirmière a tenu à préciser : « Il n’y aurait pas eu a priori d’acte de violence dans cette maison. Le couple ne s’entendait plus, mais rien ne laisserait présager une guerre entre eux ou un climat de violence ».
D’après ses clients, aucune piste tenue par la police ne tient la route. Il a confié : « L’acte d’un rôdeur ? C’est invraisemblable. Le mari ? Ils n’y croient pas. Un amant ? Non plus. Elle se serait alors volatilisée ? C’est impensable. »
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L’avocat conclut ainsi : « La piste retrouvée par les chiens s’arrête à quelques centaines de mètres du domicile. Subitement. Aucune trace de pneus ou autres n’ont été relevées. D’une certaine façon, la piste reniflée par les chiens jusqu’à cet endroit corrobore le fait qu’elle soit sortie de la maison. Après on ne sait pas. Imaginons qu’elle soit volontairement partie, elle devrait être terrifiée à présent devant l’ampleur de l’enquête ».
En tout cas, la mère de Cédric, le mari de Delphine Jubillar, n’en peut plus de la situation. Pour cause, aux yeux de tout le monde, son fils est le suspect principal. Sur Facebook, elle avait révélé : « Je suis triste de voir à quel point les gens peuvent parler sans savoir réellement les choses, juste en se basant sur des ouï-dire ou des publications journalistiques ».
« 10 gendarmes à temps plein s’occupent de ce dossier »
Pour leur part, les amis de Delphine Jubillar reprochent à Cédric de ne pas participer aux battues. Toutefois, son avocat, Me Alary, prend sa défense : « N’oublions pas que 10 gendarmes à temps plein s’occupent de ce dossier, et que le secteur a été ratissé avec des chiens, des hélicoptères ».
Mais, un chef d’entreprise basé dans le Tarn est accusé de harcèlement sur les réseaux sociaux. Alors que certains l’ont désigné comme l’amant de la disparue. Face aux rumeurs, il décide de briser le silence.
Dans les colonnes de la Dépêche, fin mars, le chef d’entreprise a confié : « J’ai même entendu que l’on m’avait vu dans un hôtel d’Albi avec elle uniquement parce que mon signalement correspondait aux descriptions établies par des témoins. Les gendarmes font leur travail sur cette affaire et je n’ai rien à me reprocher. Je suis tout à fait disposé à répondre à leurs interrogations s’ils le souhaitent. Je le répète, je n’ai jamais vu cette femme et je ne la connais pas ! » Affaire à suivre…