Une étude récente a affirmé qu’une activité au quotidien permet de réduire les risques de la démence. En raison de la hausse des personnes atteintes de cette maladie, ce serait une bonne nouvelle. Mais de quoi s’agit-il ?
Des chiffres inquiétants
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a révélé qu’à travers le monde, on peut compter plus de 55 millions de personnes atteintes de démence. Ce qui conduit à obtenir le chiffre de 10 millions de nouveaux cas recensés chaque année. À noter qu’il y a différentes formes de pathologies neurodégénératives. Parmi la liste, on peut citer la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, la démence à corps de Lewy et la démence vasculaire. Ce qui explique que les troubles neurodégénératifs se manifestent de plusieurs manières,
Pour mémoire, la démence est le résultat de la destruction des cellules nerveuses et l’endommagement du cerveau. Au fil du temps, la dégradation de la fonction cognitive. Malheureusement, malgré les efforts des scientifiques pour trouver un traitement pour prévenir la démence, aucun résultat positif n’a été trouvé.
Par ailleurs, il existe certains gestes à adopter pour réduire les risques. Cela peut se faire par exemple par le fait d’adopter une alimentation riche en magnésium ou la prise régulière de vitamine D.
Mais une récente étude a révélé qu’il existerait un autre facteur pour réduire les risques de démence. Il s’agit d’une activité du quotidien, mais serait utile surtout pour les personnes âgées.
L’utilisation quotidienne d’internet réduirait les risques de démence
Pour leur recherche, les scientifiques ont demandé de l’aide à 18 154 adultes âgés. L’étude a duré huit ans. Les cobayes sont âgés de 50 à 65 ans. La première règle pour cette expérience est qu’ils soient en bonne santé cognitive. Ensuite, ils ont répondu à des questions concernant leur utilisation d’internet.
Le résultat était phénoménal. En effet, il y a bien une différence entre les personnes qui n’ont pas du mal à se retrouver avec l’internet et ceux qui sont souvent présents sur la toile. La conclusion est donc que ceux qui surfaient régulièrement sur internet au début de l’étude avaient deux fois moins de risque de développer une démence.
En effet, les personnes qui affichent un plus faible risque de démence sont celles qui étaient en ligne au moins deux heures par jour. Par contre, pour les autres le risque serait nettement plus élevé.