Un ancien salarié de Belgique et du Luxembourg a une dette fiscale de 100 000 euros. Voici comment il a pu en arriver là.

Dette fiscale de 100 000 euros : un document très formel

On est tous d’accord pour dire que l’administration fiscale est une institution compliquée. Malheureusement, si on ne suit pas toutes les procédures comme il faut, on peut avoir des problèmes avec le fisc.

C’est exactement ce qui est arrivé à ce salarié retraité, qui a maintenant une dette fiscale de 100 000 euros. En effet, il a reçu un document de l’Administration des contributions directe mentionnant la somme exacte de 96 017,52 euros. Désormais, il s’est lancé dans un combat acharné contre les administrations fiscales belge et luxembourgeoise.

Une erreur pendant les démarches

Michel L. était salarié en Belgique et au Luxembourg pendant 20 ans pour une société belge. D’après lui, son salaire était imposé pour partie des deux côtés au début. Puis la législation a changé en 2009, et il a donc engagé une procédure pour être seulement imposé du côté belge. Néanmoins, une erreur est survenue, soit de son côté, soit de celle de l’administration fiscale et par la suite, l’Administration des contributions directes a continué à lui réclamer de l’argent.

En effet, d’après les lettres qu’il avait envoyé aux autorités, il avait quitté l’entreprise en 2011 pour aller travailler en Belgique. Pourtant, le Luxembourg aurait continué de lui réclamer des impôts jusqu’en 2013. Ainsi, les astreintes et les intérêts se sont acculés pour conduire à sa dette fiscale de 100 000 euros.

Dette fiscale de 100 000 euros : Michel parle d’injustice

La somme que réclame le fisc correspondrait à des impositions sur des revenus non perçus ou déjà payés ailleurs, d’après toujours Michel. Bien sûr, ce dernier a admis ne pas avoir toujours fait attention à certains courriers. Néanmoins, l’erreur ne doit pas être totalement de sa part.

En effet, il se demande comment deux pays aussi proches ont pu ne pas communiquer par rapport à son cas. Ainsi, le retraité parle d’injustice, et confirme ne pas avoir l’argent pour payer cette dette fiscale de 100 000 euros. En tout cas, on a essayé de contacter l’Administration des contributions directe par rapport à cette affaire. Mais elle n’a pas voulu divulguer des informations sur le cas d’imposition de contribuables.