L’enseigne emblématique Camaïeu fait en ce moment l’objet d’un redressement judiciaire. Pendant ce temps la marque Pimkie cherche un nouvel acquéreur.
Apogée de l’enseigne emblématique Camaïeu
Cette enseigne était la référence pour les femmes de 20 à 60 ans. En 2018, elle détenait 11% des part du marché du prêt-à-porter féminin. Leur chiffre d’affaires s’élevait à pas moins de 750 millions d’euros. On pouvait compter 900 magasins rien que pour cette marque dont 650 rien qu’en France.
Mais l’enseigne emblématique n’a pas pu rester éternellement le leader, et dès 1990, la marque accumule les problèmes financiers. Passant de main en main depuis les années 2000, la Financière immobilière bordelaise a fini par l’acquérir en 2020.
Polémique sur l’enseigne Camaïeu
La situation empire de plus en plus pour la marque. En 2022, elle est accusée de créer une campagne féministe dans le seul but de redorer son image. La dernière campagne de l’enseigne emblématique du prêt-à-porter en dit long sur cette accusation.
On pouvait voir sur son site internet des femmes mannequins avec des ecchymoses sur le visage. Cette même année, l’enseigne s’est retrouvé en Cessation de payement. Le tribunal de commerce de Lille s’est vu ainsi contraint de la placer en redressement judiciaire. La direction annonça alors travailler d’arrachepied à un plan de continuation pour assurer la pérennité de la marque.
Enseigne emblématique de prêt-à-porter : Pimkie en attente de repreneur
L’enseigne fait partie de l’Association familiale Mulliez ou AFM via le groupe de prêt-à-porter roubaisien Fashion Cube. Fondé en 1971, c’est en 2018 qu’elle a atteint son apogée. En effet, elle possédait 716 magasins dans trente pays. Mais les difficultés ont commencé dès 2010. Sa rentabilité n’a jamais été retrouvée depuis 2015, aussi l’AFM lui cherche aujourd’hui un repreneur.
Philippe Favre, le directeur général de l’enseigne avait pris la parole en mai dernier à propos de cette situation. C’est devant 1500 employés qu’il a expliqué qu’il se plierait à cette tâche pour les mois à venir afin de trouver la meilleure solution possible. Un discours loin de rassurer les travailleurs de l’enseigne emblématique du secteur.
