Dans cet article, nous allons vous dévoiler la relation entre l’environnement et l’hypertension, se basant sur les résultats d’une étude. Santé Publique France rapporte qu’un adulte sur trois souffre d’hypertension artérielle, des chercheurs veulent en découvrir la raison et lance une étude. Cette pathologie chronique favorise les maladies cardio-neuro-vasculaires comme l’infarctus du myocarde ou l’accident vasculaire cérébral.

Les impacts du bruit de la circulation et la pollution


En effet, les chercheurs se basent sur un panel de plus de 240.000 personnes pour étudier l’impact de l’environnement sur l’hypertension. Les participants dans ce projet, âgés de 40 à 69 ans, ne présentent pas d’hypertension au début de l’étude. Par la suite, les chercheurs effectuent une estimation du trafic routier au domicile des participants pour aboutir au résultat. Les volontaires de l’étude commencent à développer une hypertension au bout de 8 années.

Apparemment, l’exposition résidentielle à long terme au bruit du trafic routier est associée à un risque élevé d’hypertension primaire incidente. C’est-à-dire que vivre à proximité d’un trafic routier augmenterait les risques de développer de l’hypertension. Jing Huang, professeur adjoint au département des sciences de la santé au travail et de l’environnement s’exprime dans un communiqué. L’auteur principal de l’étude confirme l’association entre le bruit du trafic routier et l’hypertension.
Néanmoins, le bruit ne représente pas le seul facteur influant sur le développement de l’hypertension. L’exposition des polluants rejetés par le trafic routier, à savoir aux particules fines et au dioxyde d’azote intervient également.

Environnement et Hypertension


En effet, les chercheurs qui ont étudié la relation entre l’environnement et l’hypertension soutiennent les mesures de santé publique. Les résultats confirment les impacts de l’exposition au bruit de la circulation routière sur notre tension artérielle.

Par conséquent, les spécialistes réclament une application plus stricte du bruit, l’amélioration des conditions routières et de la conception urbaine. L’investissement de technologies de pointe dans des véhicules plus silencieux représente également une bonne directive à favoriser.

Apparemment, ces résultats fournissent des preuves de meilleure qualité pour justifier la possibilité de modifier le bruit du trafic routier et la pollution de l’air. En prenant des mesures au niveau individuel et sociétal afin d’améliorer la santé cardiovasculaire. Cette recherche menée par Jiandong Zhang, spécialiste des maladies cardiovasculaires et son équipe confirme un fait déjà évoquer.