Le ministre de la justice Éric Dupond-Moretti est un habitué de la plaidoirie vu que c’est un imminent avocat. Il dispose d’une forte capacité de persuasion combinée avec ses connaissances très vastes.
Le compagnon d’Isabelle Boulay est un personnage à multitude d’activités. A part d’être un homme de loi, il est aussi un adepte des activités d’extérieur. Le ministre est en effet un chasseur et un fauconnier.
La préface d’un livre de chasse
Etant un grand amateur de chasse, Éric Dupond-Moretti a préfacé l’ouvrage de son ami le président de la fédération des chasseurs Willy Schraen paru le 18 août dernier. Il y a fait preuve de tant d’ingéniosité et de ses talents de plaidoyer. “Ce livre, les ayatollahs de l’écologie s’en serviront pour allumer le barbecue où ils cuiront leurs steaks de soja” disait-il en commençant.
L’avocat dénonce les écologistes qui veulent manipuler l’opinion des autres au sujet de ce sport ancestral. Il pointe du doigts sur ce qu’il appelle par “ l’extrémisme” et le “dogmatisme aveugle”. Éric Dupond-Moretti ne se prive pas de les comparer à des illuminés et à des intégristes. L’homme de loi insiste que “quand je tue un perdrix je n’ai pas honte”.
Les idées divergent
Les mots du ministre ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd. Les partisans de la chasse et ceux qui luttent contre ont en fait chou gras sur les réseaux sociaux. Un journaliste du Monde William Goldnagel a partagé sur son compte Twitter qu’il ne mange pas de viande et ne pratique pas de chasse. Une style de vie qu’il clame sur les toits. Toutefois, il ne pense pas faire partie des demeurés que le ministre dénonce. Il lui demande alors de ne pas les mettre dans le même sac.
Plusieurs débats ont eu lieu à ce sujet sur les différents réseaux sociaux. On constate que les deux parties sont un peu trop passionné dans cette situation. Chacun veut faire entendre sa voix et clamer avoir raison. Et pourtant, un chasseur n’est pas forcément un tueur ou un meurtrier. Du même qu’un fervent défenseur des animaux ne peut pas être un illuminé. Comme le disait les philosophes, un peu de compréhension pourrait changer ce beau monde.