Une caissière a été condamnée pour escroquerie au supermarché. Elle a fait des fleurs à des clientes qui étaient également ses sœurs en réduisant leur facture de 30 euros au lieu de 2 900 euros.

Escroquerie au supermarché, une caissière condamnée


Cette caissière a signé un contrat CDD de quatre mois dans un supermarché de Carrefour de Thionville. Cependant, au cours de sa fonction, l’enseigne l’a poursuivi pour tentative d’escroquerie.

Ce qu’elle a osé est tout à fait hallucinant. En effet, cette jeune femme de 23 ans a facturé bien moins de la valeur réelle des courses de ses sœurs le 31 décembre 2020. D’ailleurs, à en croire les deux chariots bien remplis de ces dernières, ce n’est pas la valeur de leurs achats.

Elles se servaient d’une scannette, pour scanner les produits les moins chers tout en remplissant leurs chariots. Par la suite, elles se dirigent vers la caisse de leur sœur complice. À son tour, cette dernière facture leurs achats de 30 euros au lieu de 2 900,75 euros. Ensuite, elles avaient prévu de placer les marchandises dans la voiture de la caissière qui est stationnée sur le parking du magasin.

La caissière s’explique devant la justice


Au cours de son interrogation, la caissière qui a été condamnée pour escroquerie au supermarché a remis toute la faute sur ses sœurs. Selon ses dires, l’idée de ce vol n’était pas idée. Apparemment, ses sœurs ont eu les bons mots pour la convaincre. Finalement, elle a accepté de le faire pour les produits alimentaires seulement.

Mais leur subterfuge n’échappe pas à un vigile du supermarché. En effet, il trouvait louche que les deux sœurs aient deux chariots bien remplis alors qu’ils n’ont qu’une seule scannette. Ainsi, elles ont été appréhendées à la sortie de l’enseigne. Quant aux marchandises, ils ont été récupérés.

Une famille en difficulté financière


L’avocate de la caissière a plaidé que la caissière condamnée pour escroquerie au supermarché ne voulait que vivre. En effet, sa famille fait face à une grande difficulté financière. D’où l’idée de voler le magasin où elle travaille à la fin de son contrait.

Par ailleurs, le président du tribunal, Éric Lambert a fait savoir que parmi les produits qu’ils ont essayé de voler, il n’y avait que 300 euros de produits alimentaires.

Dans ce sens, le tribunal a condamné la caissière de 70 heures de travail d’intérêt général pendant 18 mois. À défaut, elle encourt une peine de deux mois de prison ferme.