L’expansion du brandjacking est très inquiétante selon l’UFC-Que Choisir. Cette forme d’arnaque usurpant l’identité d’entreprises serait facile à mettre en place.

Expansion du brandjacking : plusieurs victimes touchées

Actuellement, le brandjacking est un un véritable fléau numérique. Il s’agit d’une forme d’arnaque visant à utiliser le nom d’une grande marque pour avoir la confiance des consommateurs. Ainsi, une fois ces derniers rassurés, les malfaiteurs peuvent leur demander leurs données personnelles, leurs informations bancaires et parfois même de l’argent.

Ce qu’il faut savoir, c’est que les escrocs se sont déjà fait passés pour plusieurs entreprises de renom comme la FNAC ou Amazon. Malheureusement, l’expansion du brandjacking nuit considérablement à l’image de ces marques. D’ailleurs, ils en perdent même des consommateurs.

Les malfaiteurs vont jusqu’au démarchage téléphonique

L’UFC-Que Choisir s’est donné pour mission d’alerter les consommateurs par rapport à ce type d’arnaque. Ainsi, les escrocs passent souvent par la création de sites Web en tous points similaires à ceux de la marque qu’ils usurpent. Ils envoient ensuite un lien vers leur victime qui va lui demander des données personnelles confidentielles. Toutefois, le processus a évolué et les malfaiteurs font même du démarchage téléphonique désormais.

Ainsi, l’UFC-Que Choisir a récolté le témoignage de Michel Bodossian, une victime de ce type d’escroquerie. Selon lui, une personne l’a appelé se faisant passer pour un employé de Carglass. Apparemment, la personne était convaincante et il s’était vite fait berner. De plus, ce n’est pas un cas isolé. En tout cas, l’expansion du brandjacking est surtout possible à cause de sa facilité.

Le processus utilisé par les malfaiteurs

Il est assez facile de mettre en place ce type d’arnaque en ligne. En effet, il suffit aux escrocs d’enregistrer un nom de domaine assez proche de l’entreprise qu’ils veulent usurper. Ensuite, ils achètent des mots-clés sur Google pour que leur site apparaisse sur la première page.

Malheureusement, ce processus est tout à fait légal chez les fournisseurs de nom de domaine et d’hébergement. Ainsi, même si le nom d’un site est déjà inscrit à l’INPI, on peut toujours enregistrer un autre similaire. L’expansion du brandjacking est donc possible à cause du fait qu’il n’y ait pas de système de filtre sur les sites frauduleux.