Après la convention citoyenne qui s’est dite favorable à l’euthanasie ou le suicide assisté c’est au tour d’Emmanuel Macron de donner suite au débat sur la fin de vie. En effet, le président de la République va accueillir les membres de cette convention ce lundi 3 avril à l’Élysée. Ce serait l’occasion de présenter l’acte II de ce débat.
Fin de vie, Emmanuel Macron va lancer un « acte II »
Le débat sur la fin de vie va enfin être prononcé. Le président de la République annoncera sa décision après les conclusions de la Convention citoyenne. En effet, les 184 membres de la convention sont parvenus à se prononcer sur l’euthanasie ou le suicide assisté en France. Ces citoyens ont d’ailleurs participé à un débat sur le sujet pendant trois mois et sont majoritairement favorables pour une aide « active à mourir ».
Ainsi, pour ce lundi 3 avril, ils assisteront à une réunion avec Emmanuel Macron pour débattre de la suite de la décision à l’Élysée. Ce dernier prendra parole pour annoncer les conclusions et sur un possible Acte II.
Ce qui pourrait conduire à l’adoption d’une nouvelle loi. Cependant, l’option d’un referendum sera exclue pour ce genre de question sociétale.
La suite de la décision de la Convention citoyenne
La Convention citoyenne a donc conclu une amélioration de la législation sur la fin de vie. Par ailleurs, les membres ont fait mention spéciale sur les soins palliatifs qui selon eux sont souvent oubliés. Dans ce sens, l’Élysée serait favorable à cette proposition qui serait surtout à appliquer dans les Ehpad.
Toutefois, en ce qui concerne l’euthanasie et le suicide assisté, ces deux alternatives sont plus distinguées. La majorité des membres de la Convention citoyenne annonce autoriser l’aide active à mourir, mais sous certaines conditions.
En effet, il propose deux options. Le premier serait de légaliser les deux possibilités de manière indifférenciée. Le second pour autoriser le suicide assisté et autorisé l’euthanasie dans des cas plus restreints.
Par ailleurs, l’exécutif a tiré des leçons sur la dernière convention sur le climat et a appris des reproches. De ce fait, il ne fera pas les mêmes erreurs concernant la fin de vie.
Ainsi, Emmanuel Macron prendra le temps de bien étudier la question et éviter de négliger leur conclusion. D’ailleurs, si ce dernier a accepté de rencontrer la Convention citoyenne, c’est pour prendre en considération leurs conclusions, mais ils ne décident pas à la place des autorités, a souligné l’Élysée.