Compte tenu des milliards d’euros en jeu dans une fraude aux aides sociales, Bruno Le Maire a décidé de réagir. Il prévoit de mettre en place des plans d’action pour traquer les fraudeurs. Une initiative soutenue par Sandrine Rousseau.

Fraude aux aides sociales, le discours de Bruno Le Maire


Selon les dernières informations, la fraude sociale fait perdre environ un milliard d’euros tandis que la fraude fiscale varie entre 80 et 100 milliards d’euros. Dans ce sens, Bruno Le Maire s’est résolu à réagir pour rectifier les choses.

Ce dernier a pointé du doigt une fraude aux aides sociales de la part de personnes qui renverraient les aides au Maghreb lors de son passage sur BFMTV-RMC. Selon ses dires, les français refusent que des personnes qui peuvent bénéficier des coups de pouce, puis ils les renvoient dans d’autres pays alors qu’ils n’y ont pas droit.

De son côté, Sandrine Rousseau s’est dite être indignée face à cette situation lors de sa prise de parole le mercredi 19 avril.

Qu’en pense Sandrine Rousseau de la fraude aux aides sociales ?


Lors de son interview sur Franceinfo, Sandrine Rousseau s’est exprimée sur le sujet. Cette élue EELV vient en appui à l’opinion de Bruno Le Maire. En effet, elle a souligné que le RSA est un droit. Donc, elle s’est dite favorable à l’idée du ministre de vouloir traquer les fraudeurs.

Toutefois, elle accuse les multinationales de pratiquer « l’évasion fiscale » et dénonce « une stigmatisation très forte autour des bénéficiaires du RSA ».
En effet, la gauche n’est pas restée indifférente au discours du ministre des Finances.

Un discours qui crée polémique, les Insoumis réagissent


Alors que Bruno Le Maire se prévoit une lutte contre la fraude aux aides sociales, son discours a créé polémique notamment chez les opposants. Dans un post, leader de la France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon, a écrit qu’il s’agit d’une diversion de la part du gouvernement.

La patronne des députés de La France insoumise a également réagi. Mathilde Panot a dénoncé la « grosse ficelle ». Cette dernière pense qu’il s’agit d’une manœuvre de l’État pour semer le poison de la division.

Par contre, Thomas Porte, le député insoumis accuse le ministre Bruno Le Maire de reprendre les éléments racistes de l’extrême droite en parlant du Maghreb. Enfin, le chef des députés sociales Boris Vallaud a critiqué le ministre de « flatter les préjugés xénophobes ».