Plusieurs clients de Nickel ont été victime d’une fraude aux prélèvements. Ces actes frauduleux leur ont coûté plusieurs milliers d’euros. Révélation sur cette nouvelle forme d’escroquerie.

Fraude aux prélèvements


D’année en année, de nombreuses alternatives aux banques classiques voient le jour. D’ailleurs, c’est notamment le cas des banques en ligne. De plus, leurs clients augmentent également en nombre. Cela s’explique peut-être en raison de l’absence de conditions pour pouvoir y souscrire. De surcroit, ces banques proposent un compte qui ne proposent ni découvert ni crédit.

Cependant, la situation s’est tournée aux désastres ces derniers temps. En effet, plusieurs clients de Nickel se sont plaints. Ils deviennent la cible d’une série de prélèvements frauduleux. Par conséquent, le résultat est visiblement très amer. Ils ont perdu beaucoup d’argent.

Les victimes de prélèvements frauduleux témoignent


Éric, un client des 3,5 millions d’une banque en ligne alternative raconte sa mésaventure. En une heure à peine, il a noté 146 prélèvements aux alentours de 80 centimes. Par la suite, il a cru bon de notifier la banque et faire opposition à sa carte. Pour terminer la procédure, il a également déposé plainte.

Par ailleurs, ses plaintes sont restées sans réponse. Au final, son compte a été débité de 90 euros. Mais la banque a refusé de rembourser Éric. Il l’a plutôt conseillé de régler le problème avec le commerçant avec qui il a fait affaire.

Cependant, ce serait impossible de le trouver puisqu’il est la cible d’une fraude. À noter qu’il n’est pas le seul à être victime d’une fraude aux prélèvements de ce genre. En effet, sept autres personnes se sont plaintes des détournements similaires et qui n’ont pas été remboursés.

Refus de remboursement, UFC-Que choisir porte plainte


Le nombre de victimes compte dans une dizaine de milliers avec de préjudices qui peuvent atteindre les 4 000 euros. De son côté, l’association UFC-Que choisir porte plainte contre la banque en juin dernier plus onze autres, tous clients de Nickel, en raison de pratiques commerciales trompeuses.

Par ailleurs, la banque s’est justifiée que la faute revient aux clients et a souligné les négligences de ces derniers. Mais au final, elle a fini par rembourser les 90 euros d’Éric huit mois plus tard après la fraude.