Un homme de 44 ans est accusé de fraude aux prestations sociales de la CAF. Il a détourné plus de 40 000 euros d’aides de la CAF ainsi que d’autres organismes payeurs.

Fraude aux prestations sociales de la CAF : l’initiative pour lutter contre la fraude


Le montant de la fraude aux prestations sociales de la CAF a connu une hausse entre 2018 et 2022. Face à cette situation, le gouvernement réagit pour attraper les escrocs.

D’ailleurs, pour lutter contre la fraude, la Caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf) a déployé en 2021 plus de 4 millions de contrôles dont 3,9 millions sur pièces et 128 000 sur place.

Ce qui a permis de détecter 43 208 fraudes dans le réseau CAF de 101 caisses départementales. Ce qui fait près de 309 millions d’euros de préjudice soit plus de 7 000 euros en moyenne par dossier.

À la suite de cette investigation, plus de 11 466 fraudeurs ont reçu un avertissement. 26 117 ont reçu des pénalités qui peuvent valoir jusqu’à 17,95 millions d’euros soit 688 euros en moyenne. 2 357 individus ont subi de poursuites.

Le durcissement des critères d’attribution des aides de la CAF

Le gouvernement se lance dans une lutte contre la fraude aux prestations sociales de la CAF. En effet, il prévoit de durcir l’accès aux fonds de la solidarité nationale. Cela annonce qu’il faut résider au moins neuf mois sur le sol français pour continuer à prétendre aux allocations sociales et des minima sociaux.

Ainsi, dans les prochains jours, Gabriel Attal, le ministre des Comptes publics présentera ses plans d’action pour y parvenir. Il aurait pour but de détecter les comportements suspects des allocataires dans les administrations.

Un homme de 44 ans accusé de fraude


Un algérien de 44 ans a été interpelé à la fin du mois de mars après un signalement de la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) du Puy-de-Dôme à Clermont-Ferrand.. Ce dernier a détourné 40 635 euros de prestations sociales en France.

L’accusé a utilisé de faux papiers, une carte d’identité italienne pour demander une carte vitale et une carte d’identification professionnelle du BTP. Ainsi, il a été pris en flagrant délit lors de sa demande de carte vitale.

Les agents de la CPAM ont sollicité l’intervention de la police de l’air et des frontières, spécialisé en lutte contre le trafic de faux documents. L’enquête a révélé qu’il a détourné des aides sociales à l’Assurance maladie, CAF et Pôle emploi.

Il est dans l’obligation de quitter le territoire français et assigné à résidence. Son jugement aura lieu en janvier 2024.