Ces derniers temps, de plus en plus de victimes se plaignent d’une fraude bancaire. Leurs comptes en banque ont fait l’objet de prélèvements non-autorisées. Apparemment, cela résulterait à des problèmes avec les virements et les prélèvements SEPA.
Fraude bancaire, de prélèvements non-autorisés fait rage
Une nouvelle fraude bancaire vient d’être dévoilée par Signal Arnaques. D’ailleurs, ces dernières semaines, les clients de plusieurs banques françaises ont été ciblés par cette nouvelle forme d’arnaque. Les nombreuses personnes se sont plaints. Ils ont perdu beaucoup d’argent à la suite de nombreux prélèvements non-autorisées dont ils ont été victimes.
Le plus impressionnant dans l’histoire est que les banques avouent ne pas avoir autorisé de telles opérations. En effet, les escrocs ont réussi à obtenir le code IBAN de leurs victimes. Ensuite, ils transmettent une fausse autorisation de prélèvements et une demande de virement à l’intention d’une entreprise fictive.
L’absence de contrôle des prélèvements SEPA en cause
Pour rappel, les banques ne contrôlent plus les prélèvements SEPA. Elles ne reçoivent plus les mandats. Ainsi, depuis 2014, ce sont les créanciers qui sont responsables de la gestion des prélèvements. Dans ce sens, ils sont en possession des mandats de prélèvements signés par les clients.
Ainsi, une entreprise qui possède un numéro d’identification de créancier SEPA peut facilement exécuter un prélèvement SEPA. A condition qu’elle possède l’IBAN d’une personne et l’intitulé de son compte. Dans ce contexte, la banque ne sera pas en mesure de contrôler le faux mandat.
Malgré les dispositifs de prévention de la fraude bancaire, il en faut encore davantage pour repousser les plans bien ficelés des escrocs. Surtout que ceux déjà mis en place ne sont pas infaillibles.
Conseils pour éviter les fraudes bancaires
Afin de limiter les fraudes bancaires, les banques disposent de quelques mécanismes de préventions. En effet, elles doivent vérifier si les prélèvements émis par leur client correspondent à leur activité économique. Ensuite, pour leur part, les banques du payeur devraient savoir les prélèvements initiés par un nouveau créancier afin d’alerter le titulaire du compte. Cela peut se terminer par le rejet du prélèvement.
Les banques pourraient présenter à leurs clients de listes blanches ou noire afin de contrôler les prélèvements. Cependant, les clients peuvent également faire preuve de vigilance. Ils devraient vérifier régulièrement les opérations sur leur compte et signaler les transactions suspectes. Ces derniers pourraient solliciter leur banque de lister les créanciers qui ne peuvent pas débiter leur compte. Ou le contraire. C’est-à-dire établir une liste des créanciers autorisés à le débiter.
Par ailleurs, il semble que les banques ont une procédure pour annuler les prélèvements avant le transfert des fonds et rembourser les sommes déjà prélevées. De plus, les banques sont dans l’obligation de rembourser les prélèvements SEPA non-autorisés. L’annulation de ce prélèvement se fait dans les 8 semaines après leur exécution. Cependant, lorsqu’il s’agit d’une fraude bancaire, le délai sera de 13 mois.