Exceptionnellement, pendant un an, la hausse des loyers fixée à 138,61 va subir une augmentation de 3,5 % au maximum. Cet indice de référence des loyers fixé au premier trimestre de l’année 2023 sert à revaloriser le prix des locations. Dans cet article, nous allons parler de la méthode de calcul du nouveau loyer en fonction de la région.
Les propriétaires peuvent augmenter le loyer
En effet, cette hausse des loyers de 3,5 % au maximum représente une mauvaise nouvelle pour les locataires. Néanmoins, il faut également penser aux propriétaires qui doivent également affronter cette inflation qui frappe de plein fouet.
Dans ce sens, l’Insee publie l’Indice de référence des loyers qui sert à la révision des loyers d’habitation des logements. Cette révision des loyers pour les logements loués vides ou meublés dans le secteur privé intervient chaque année. Notamment, dans le cas où le contrat de location contient une clause de révision annuelle.
La loi du 16 août 2022 pour la protection du pouvoir d’achat plafonne la hausse des loyers indexés sur l’IRL. Dans le but de prendre en compte le niveau élevé d’inflation et de limiter la charge financière des ménages. Cet Indice de référence des loyers reste valable au moins jusqu’à l’été 2023.
Hausse des loyers de 3,5 % au maximum
En effet, cette hausse des loyers limitée à 3,5 % au maximum vise à protéger le pouvoir d’achat des locataires. Le gouvernement veut à tout prix éviter une très forte augmentation des loyers compte tenu du contexte économique actuel.
Par conséquent, il décide de plafonner la variation de l’IRL entre le 1er trimestre 2022 et le 1er trimestre 2023. Cet Indice de référence des loyers est plafonné à 3,49 % en France métropolitaine, 2,49 % outre-mer et 1,99 % en Corse.
Dans ce sens, les propriétaires peuvent indexer les loyers de leurs locataires comme d’habitude à la date anniversaire du contrat. Ils doivent néanmoins respecter les taux applicables dans leur région.
La méthode de calcul
En effet, la loi Alur exige que le propriétaire manifeste sa volonté d’appliquer la révision du loyer. Il faut inclure une clause concernant la révision annuelle du loyer dans le cadre du contrat de location.
Dans ce sens, le bailleur dispose d’un an, pour en faire la demande au locataire. Notamment, à partir de la date prévue pour la révision. Une fois ce délai d’un an écoulé, le propriétaire sera considéré comme renonçant au bénéfice de la clause de révision pour l’année écoulée.