Frédéric Quinonero, le biographe de Jacques Dutronc vient de faire d’incroyables révélations au journal Nord Eclair. Apparemment par peur de mourir, le chanteur a arrêté de boire du jour au lendemain. Mais comment il a fait ?
Le grand amoureux de la Corse !
Pour rappel, Jacques Dutronc est un grand chanteur amoureux de la Corse. Il faut tout de même savoir que son éducation musicale fut classique. Il n’était sans doute pas comme ses amis Johnny Hallyday et Eddy Barclay qui ne juraient que par l’Amérique. « La preuve, c’est que j’ai gardé mon nom pour la scène. Quand mon producteur Jacques Wolfsohn sort “Et moi, et moi, et moi”, il va le faire écouter à Lucien Morisse, patron d’Europe 1, qui dit “pas mal, mais le coup de génie, c’est le nom ! Où t’as pu trouver un nom pareil ?” », a-t-il souligné en s’amusant.
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En tout cas, l’une des collaborations qui marqueront toujours sa carrière c’est sa rencontre avec Lanzmann. Très ému, il confie aux journalistes de l’AFP « Une rencontre formidable. Wolfsohn l’avait enfermé dans mon bureau pour qu’il écrive. Je venais l’aider avec la guitare, parce Jacques ne savait pas mettre en musique. On était sur la même longueur d’onde autant que dans l’économie de mots. »
Jacques Dutronc était aussi in grand acteur !
Il faut également savoir que Jacques Dutronc a poursuivi une très belle carrière au cinéma. Ses premières apparitions étaient dans le film « L’important c’est d’aimer » de Zulawski. Aussi, rappelons de son rôle dans « Sauve qui peut la vie » de Godard. Le chanteur révèle que « Van Gogh » avec Pialat qui restera le plus éprouvant pour lui.
D’ailleurs, il précise « Lui, c’était le plus dangereux et le plus attachant en même temps (…). Il a essayé de me déstabiliser. Il cassait près de moi des chaises en bois pour voir si je réagissais. Rien. Chacun jouait son jeu. Mais à cette période, j’étais déprimé, car j’avais arrêté l’alcool. Je ne mangeais que des yaourts le midi. Pour Van Gogh c’était bien d’avoir l’apparence que j’avais, mais j’ai eu du mal oui. »
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Découvrez comment il a fait pour arrêter de boire !
Selon son biographe Frédéric Quinonero, Jacques Dutronc a été déterminé de ne boire plus du jour au lendemain. Il aurait effectivement eu une espèce d’électrochoc, notamment après la mort de son grand ami Johnny Halliday. Au journal Nord Éclair, Frédéric Quinonero a ainsi révélé :
« Parce que ça lui a fait très peur. La mort de Johnny, c’est la perte d’un ami d’enfance qu’il a toujours connu. Il a pris conscience tout à coup de la fragilité de la vie, il s’est dit qu’il pouvait bien être le prochain… d’autant que c’est Eddy Mitchel qui chante “Et s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là”. Si cette prophétie est juste, la prochaine “vieille canaille” à disparaitre, c’est Jacques ».