Les grandes surfaces luttent contre le chapardage et stigmatisation en décidant de placer la viande et le poisson sous antivols. Dans ce sens, la flambée des prix qui ne cesse d’évoluer affecte particulièrement le pouvoir d’achat des foyers français. Par conséquent, les consommateurs n’hésitent pas à adopter le système D pour faire leurs courses sans se ruiner face à cette crise.
Les grandes surfaces luttent contre le chapardage et stigmatisation
En effet, les grandes surfaces luttent contre le chapardage et stigmatisation des consommateurs en adoptant de nouvelles stratégies.
Dans ce sens, ils veulent limiter le vol des denrées alimentaires en rayons qui s’accroit face au contexte tendu actuel.
Notamment, précarité professionnelle, baisse du pouvoir économique qui entraîne l’augmentation des vols sur les rayons des grandes surfaces.
Apparemment, l’entreprise Portiques Antivols affirme que ce dispositif déployé dans les supermarchés vise à dissuader les clients tentés par le vol.
Et pourtant, cette pratique suscite un malaise dans le milieu de la grande distribution, leur fonctionnement mis à l’épreuve de l’opinion publique.
Par conséquent, les enseignes qui optent pour la sécurité doivent également accepter un enjeu de communication plutôt épineux.
Notamment, « Éviter de heurter le consommateur, lequel souhaite se voir considérer comme un client, non comme un délinquant potentiel ».
Par ailleurs, les consommateurs n’hésitent pas à affirmer leur mécontentement par rapport à ces antivols sur les réseaux sociaux.
La viande et le poisson sous antivols
En effet, les grandes surfaces luttent contre le chapardage et stigmatisation et assument parfaitement leur choix malgré les réactions négatives.
Dans ce sens, Thierry Cotillard, à la tête d’Intermarché, mais aussi de l’enseigne Netto évoque ce sujet sensible au micro de RMC.
Il tente d’apporter quelques justifications de la mise en place d’antivols sur les aliments, dans les grandes surfaces.
Notamment, placer la viande et le poisson sous antivols représente une nouveauté que personne n’aurait pu imaginer il y a deux, trois ans.
Néanmoins, les vols réalisés sont sur des valeurs importantes, de 8 ou 9 euros qui poussent les grandes surfaces à s’équiper.
Par ailleurs, le secteur de la grande distribution connaît une recrudescence des vols à l’étalage face à la situation actuelle.
Apparemment, les récentes hausses des prix qui ont eu lieu en rayons pourraient justifier ce phénomène qui pousse les supermarchés à réagir.
Le responsable des grandes surfaces Leclerc ne semble pas partager cet avis et souligne que les actes d’incivilité ont toujours existé.