Selon l’annonce de l’Agence nationale du médicament, l’antibiotique Josacine sera retiré de la vente. Désormais, ce médicament ne sera plus commercialisé en France. On vous fait le point.

L’antibiotique Josacine retiré de la vente


Le 27 février 2023, l’Agence nationale du médicament (ANSM) a lancé un communiqué sur l’arrêt de la vente d’un antibiotique à base de josamycine. Concrètement, il s’agit du médicament Josacine du laboratoire Astellas Pharma. D’ailleurs, l’annonce concerne toutes les formes que ce soit en comprimés, en granulés ou à boire.

Cependant, le communiqué tient à signaler que cet arrêt de commercialisation n’est pas lié à un problème de qualité ni de sécurité ni de l’efficacité du médicament. Selon l’argument de l’ANSM, la raison vient d’une décision industrielle du laboratoire Astellas Pharma elle-même qui a préféré ne pas s’estomper sur le sujet.

Les indications de l’antibiotique Josacine


Il est important de signaler que c’est un antibiotique de la famille des macrolides. Il a été prescrit pour traiter et prévenir des infections à cause des bactéries dont la substance active a un effet.

La Josacine a pour but de soigner des infections bactériennes comme les angines, les surinfections des bronchites aiguës, les sinusites, certaines pneumopathies. Ou encore des infections stomatologues, les infections génitales non gonococciques comme le chlamydia trachomatis, vaginose bactérienne. Enfin, l’antibiotique est également prescrit pour traiter les infections cutanées bénignes comme l’impétigo et l’érysipèle.

Par ailleurs, l’Agence nationale du médicament tient à signaler qu’il n’y a aucun autre médicament à base de josamycine pour le remplacer.

L’affaire de la « Josacine empoisonnée »


La Josacine, produit par le laboratoire Bellon fait parler d’elle dans les années 90. Ce serait en raison d’une affaire appelée « l’affaire de la Josacine empoisonnée ». Pour mémoire, une jeune fille du nom d’Émilie Tanav, 9 ans, meurt en juin 1994 après avoir pris ce médicament.

D’après les explications du laboratoire, une substance toxique se trouvait dans le médicament . Dans ce sens, tous les lots de l’antibiotique ont fait l’objet d’un rappel.

Donc, l’ANSM a ouvert une enquête et a déduit l’existence d’un acte criminel isolé par empoisonnement. En effet, il y avait de la cyanure dans le flacon que la jeune fille à consommer.