Le gouvernement prépare une nouvelle loi contre le chômage dans le projet d’atteindre le plein-emploi à la fin de son mandat. Le chef de l’Etat veut cibler les personnes au RSA éloignées de l’emploi pour son projet contre le chômage en réduisant la durée d’indemnisation. Le chômage au plus bas depuis 1982 pourrait stagner voire repartir à la hausse malgré sept ans de baisse consécutive.

Le gouvernement prépare une nouvelle loi contre le chômage


En effet, ce taux de chômage à 7,2% de la population active représente le plus bas depuis 1982. L’Insee révèle un taux d’emploi des 15-64 ans à 68,1%, soit son niveau le plus haut depuis 1975.
Apparemment, le France parvient à sortir du corridor maudit du chômage de masse dans lequel elle se retrouve coincée depuis 1980. Le gouvernement prépare une nouvelle loi contre le chômage, comme le chef d’Etat vise le plein-emploi en 2027. Autrement dit, un taux de chômage inférieur à 5%.

Et pourtant, le contexte économique actuel laisse entendre un retour de la hausse du chômage après sept années consécutives de baisse. La Banque de France estime que le taux pourrait remonter à 7,5% cette année et dépasser les 8% en 2024.
Par conséquent, le gouvernement s’apprête à nouveau à légiférer sur le sujet de l’emploi après les lois et réforme déjà mis en place. Un nouveau projet de « loi plein-emploi » que le président Emmanuel Macron évoque lors de son intervention du 22 mars.

La raison de cette réaction


En effet, le gouvernement prépare une nouvelle loi contre le chômage pour atteindre son objectif de plein-emploi en 2027. Ce texte reprendra la plupart des mesures annoncées par le candidat à sa réélection, notamment celles sur le RSA.
Emmanuel Macron affirme lors de son intervention le 22 mars qu’il faut agir vite pour aider ceux qui sont au RSA à revenir vers l’emploi. Notamment, les 1,8 million allocataire du RSA qu’il faut responsabiliser pour atteindre cet objectif ultime avant le fin du mandat.
Dans ce sens, Jean Bassères, le directeur général de Pôle Emploi affirme que le dispositif actuel a un maillon faible. La CAF oriente les allocataires vers un accompagnement social, Pôle emploi ou d’autres partenaires. Et pourtant, une fraction forte de personnes reste longtemps dans un parcours exclusivement social.

Apparemment, le ministère du Travail rapporte que parmi les 1,8 million d’allocataires du RSA, seulement 40% sont inscrits à Pôle Emploi. Ils devront automatiquement s’inscrire à Pôle Emploi si leur état de santé le leur permet. Il s’agit d’un principe qui préside à la création de France Travail qui devrait remplacer Pôle Emploi après cette nouvelle loi.
Une nouvelle agence dans laquelle la CAF et le Pôle Emploi vont travailler ensemble pour le volet social et la réinsertion. Il y aura donc un meilleur suivi mais également plus de devoirs pour les bénéficiaires des minimas sociaux.