Vous pouvez vous servir du simulateur sur le site de la CAF pour connaître le montant de la pension alimentaire. Environ un million de parents reçoivent un montant moyen de 170 euros par mois et par enfant en moyenne. Cet article devrait certainement intéresser les personnes séparés ou divorcés avec des enfants.
Trois indicateurs à remplir
Le simulateur mis en place par le site gouvernemental service-public.fr vous permet de connaître le montant de la pension alimentaire. Le calcul se base sur les ressources des deux parents et les besoins de l’enfant par rapport à l’éducation, la santé et éventuellement un handicap.
Dans ce sens, pour utiliser ce simulateur, il suffit d’indiquer les revenus mensuels nets du parent débiteur avant prélèvement de l’impôt. Le type de droit de visite et d’hébergement (réduit, classique ou alterné) ainsi que le nombre d’enfant(s) concerné(s) également. La décision concernant le montant définitif de la pension revient au juge.
Le montant de la pension alimentaire
En effet, trois situations se présentent par rapport au montant de la pension alimentaire au-delà d’un cas de divorce. Tout d’abord, l‘un des ex-époux peut percevoir une pension alimentaire pour lui-même de la part de son ancien(ne) époux(se). Un dispositif qui s’applique en cas de divorce pour acceptation du principe de la rupture du mariage. Notamment, pour faute ou pour altération définitive du lien conjugal ou en cas de séparation de corps.
Par ailleurs, l’époux(se) survivant peut également bénéficier d’une pension alimentaire de la part de ses enfants ou beaux-enfants. Cette obligation alimentaire s’étend aux gendres et belles-filles envers leurs beaux-parents.
Mais encore, un enfant majeur en disposant pas de la capacité de subvenir lui-même à ses besoins peut également en bénéficier. Un étudiant, une personne sans emploi, ou une personne placée sous un régime de tutelle, de curatelle ou de sauvegarde de justice.
La CAF s’occupe du versement
En effet, l’Aripa, organisme dépendant de la Caisse d’allocations familiales se charge du versement de ces pensions alimentaires depuis le 1er janvier 2023. Afin d’éviter les retards de paiement et les impayés pour protéger les familles monoparentales en situation de précarité.
Dans ce sens, le ministère de la Justice rapporte que 30 % des pensions ne sont pas versées par le parent débiteur. Une situation particulièrement alarmante pour les parents séparés, surtout face à l’inflation qui frappe de plein fouet.