Le taux du livret d’épargne populaire ou LEP passe désormais à 6,1 % à compter du 1er février. Face à ce changement, la question se pose si le plafonnement de versements pourrrait passer à 10 000 euros.

LEP passe à 6,1 %


En ce début d’année, le LEP se retrouve sous les feux des projecteurs. À cause de l’inflation qui est de 6 %, cette épargne est le mieux placée pour se protéger. En effet, dans le but de protéger l’épargne populaire, son taux est de 6,1 % depuis le 1er février. Comme historique, il était de 1 % en janvier 2022, 2,2 % en février et 4,6 % en aout.

Un an environ, il rapporte deux fois plus que le Livret A. ce dernier est actuellement de 3 %. Cette bonne nouvelle a incité plus de 2 millions de particuliers à ouvrir un LEP en 2022. Au total, environ 8,5 millions de Français ont choisi le livret d’épargne populaire. Mais cela ne risque pas de s’arrêter là. Le LEP passe à 6,1 % et va attirer encore plus de personnes.

Un livret encore méconnu


Cependant, malgré ce chiffre, le LEP reste encore peu connu. En effet, plus de 18 millions peuvent choisir ce livret. À noter qu’il est destiné aux personnes avec ces revenus modestes.

Le livret d’épargne populaire a un plafond de versement de 7 700 euros contre 22 950 euros pour le livret A. Il est également à rappeler que ce dernier est détenu par 80 % de la population. Pour mémoire, en 2021, il était de 5 600 euros. Donc, plusieurs bénéficiaires se retrouvent au plafond.

Ainsi, pourquoi ne pas relever le plafond de 7 700 euros à 10 000 euros ?

Un plafonnement de 7 700 euros à 10 000 euros envisageables


D’ailleurs, cette action serait fortement envisageable d’après Aurélien Soustre, représentant de la CGT-banques et assurances au Comité consultatif du secteur financier.
Selon l’économiste Philippe Crevel, puisque l’encours moyen actuel sur ce produit est élevé, cette hausse est tout à fait justifiée. Quant au gouverneur de la Banque de France, il aurait souhaité que plus de personnes éligibles puissent ouvrir un LEP au lieu d’un relèvement du plafond.

L’inflation a depuis quelque temps mis à mal le quotidien des Français. Ainsi, Aurélien Soustre et Philippe Crevel estiment qu’ils seraient mieux de revaloriser les épargnes règlementées comme le Livret A, le LDDS, le LEP suivant l’inflation. Le but serait de protéger l’épargne de précaution des Français.