Selon les chiffres de l’Office statistique Statbel, les inégalités de salaires entre les hommes et les femmes existent toujours. Apparemment, les hommes gagnent plus que les femmes avec 22 % d’écart. Elles touchent 15 % de moins que les hommes pour le même travail.

Les inégalités de salaires entre les hommes et les femmes


Selon les données de l’Insee de 2019, en moyenne, les femmes gagnent 1 582 euros net par mois contre 2 040 euros pour les hommes. En effet, les montants concernent l’ensemble des salariés qui travaillent à temps complets toute l’année.

Avec un simple calcul, l’écart salarial entre les hommes et les femmes est de 458 euros par mois en moyenne. C’est-à-dire 22 % de moins que les hommes.

Par ailleurs, la Belgique se démarque sur le sujet. En effet, ce pays affiche de meilleurs résultats que les autres pays européens concernant les inégalités de salaires entre les hommes et les femmes. Ensuite, le Luxembourg affiche un écart négatif de -0,2 %, la Roumanie 3,6 %, la Slovénie 3,8 %, la Pologne 4,5 % et l’Italie 5,0 %.

Conclusion, l’écart salarial moyen en Europe est de 12,7 %.

Cas de la Belgique sur les disparités entre les secteurs


D’après la dernière publication de Statbel, il existe des disparités entre les secteurs. Elles touchent surtout les secteurs de la production et distribution d’eau., la gestion des déchets, la dépollution et l’assainissement.

Concernant le secteur de l’information et de communication, l’écart des de 11,2%. Par contre, les deux secteurs ou les femmes perçoivent un salaire moyen supérieur aux hommes sont les industries extractives et les arts, spectacles et activités récréatives.

L’écart salariale entre les sexes dépend de l’âge avec 4,5 % chez les 35 à 44 ans, 8,5% chez les 55 à 64 ans. Pour les moins de 25 ans, il est de -0,1 %.

Vers la progression, mais la route est encore longue


Depuis plusieurs années, on peut observer un rapprochement des salaires des femmes et des hommes. Pour mémoire, dans les années 1960, les hommes touchaient en moyenne 60 % de plus que les femmes pour des postes à temps complet.

En effet, l’écart se réduit petit à petit. Cela s’explique comme l’arrivée des femmes scolarisées sur le marché du travail. Selon les données de 2020, on observe une marge de 17 % en faveur des hommes. En effet, si on se réfère à l’évolution des dix dernières années, l’écart pourrait être annulé dans 30 ans.

De nouvelles générations de femmes sont de plus en plus diplômées. Les femmes disposant d’un diplôme supérieur à bac + 2 est beaucoup élevée que les hommes en 2000. Ainsi, elles parviennent à obtenir plus de postes à responsabilité mieux rémunérés.

En somme, la lenteur de la réduction de cet écart est liée à l’absence des femmes dans des postes du haut de la hiérarchie salariale. L’inégalité s’explique également de la dévalorisation salariale des métiers féminins et des écarts dans la grille salariale.