Cette affirmation comme quoi l’Italie annule le visa pour les Tunisiens se propage sur les réseaux sociaux ces dernières semaines. Nous retrouvons cette information sur certaines pages Facebook dimanche 9 avril 2023. Une nouvelle qui suscité des réactions en chaîne et un flux important de partages sur les réseaux sociaux.

L’Italie annule le visa pour les Tunisiens


En effet, l’avocat Imed Ben Hlima publie que l’Italie annule le visa pour les Tunisiens sur sa page Facebook durant le weekend. Cette publication capte l’attention des internautes qui ne manquent pas de relayer l’information. Ce qui entraîne un engouement généralisé et devient rapidement virale sur Facebook et Twitter.

Et pourtant, après vérification, nous pouvons affirmer qu’il s’agit juste d’une intox. Une fausse information sans fondement qu’une source diplomatique informée balaye d’un revers de main. Cette source confirme que le visa est toujours en vigueur, mettant un terme à toute rumeur concernant son annulation.

La véracité de cette information


En effet, cette affirmation comme quoi l’Italie annule le visa pour les Tunisiens ne dispose d’aucun fondement pour la justifier. Comme l’Italie, membre de l’Union Européenne, fait partie de l’espace Schengen. Chaque Tunisien qui veut se rendre en Italie doit postuler pour avoir un visa.

L’accord de Schengen, est un traité qui a conduit la plupart des pays européens vers l’abolition de leurs frontières nationales. Notamment, cet accord signé le 14 juin 1985 permet de construire une Europe sans frontières connue sous le nom « d’espace Schengen ». Cet accord signé par seulement cinq pays de l’UE au Luxembourg reste l’un des plus grands domaines au monde. Il vise à mettre fin au contrôle des frontières entre les pays membres.

L’accord de Schengen


En effet, l’accord de Schengen déclare l’abolition progressive des frontières intérieures entre les pays et le contrôle étendu des frontières extérieures. La France et l’Allemagne sont les deux pays pionniers à faire le premier pas en matière de concept de libre circulation. Ils se mettent d’accord pour faire passer ce concept au niveau supérieur.

Dans ce sens, ces deux pays ont été les premiers le 17 juin 1984 à faire émerger le sujet précité dans le cadre du Conseil européen de Fontainebleau. Ils ont tous convenu de définir les conditions requises pour la libre circulation des citoyens. L’accord de Schengen n’a été signé que le 14 juin 1985 par la France, l’Allemagne, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas. L’espace Schengen compte vingt-deux États membres de l’UE et quatre États membres de l’Association européenne de libre-échange. L’Italie a également signé l’accord de Schengen le 27 novembre 1990.