Lors de son entretien sur France Info, Bruno Le Maire ne serait pas contre une nouvelle hausse du taux du Livret A. Actuellement à 3 %, il pourrait connaître une nouvelle revalorisation en août prochain. Toutefois, cette affirmation n’a pas fait unanimité.

Bruno Le Maire n’exclut pas un nouveau relèvement de taux du Livret A


Le ministre de l’Économie a fait une révélation durant son passage sur France Info mercredi dernier. Un des sujets qu’il a évoqués concerne le Livret A. En effet, selon ses dires, il ne serait pas contre la revalorisation du taux du Livret A. Toutefois, il a souligné que cela dépendrait de la proposition du gouverneur de la Banque de France.

Pour mémoire, ce dernier a pour mission de calculer le taux de rémunération des livrets d’épargne réglementée. De plus, ce taux connaîtrait une réévaluation à deux reprises, en mai et en novembre en cas de circonstances exceptionnelles. Cependant, la décision revient au ministre de l’Économie d’accepter la proposition ou non.

« Si jamais la conclusion de la formule et du gouverneur est que, comme l’inflation est très élevée, il faut continuer à augmenter la rémunération du Livret A, je suivrai la recommandation du gouverneur », a-t-il révélé.

Le logement social en mauvaise posture


Notons que le taux du Livret A est de 3 % depuis le 1er février. En effet, il se murmure que le taux de Livret A pourrait passer à 4 %. Toutefois, si son taux devait être revalorisé, ce sont les épargnants qui vont en tirer les bénéfices. Mais ce ne serait pas le cas des acteurs publics. Les prêts auprès de la CDC sont indexés sur ce taux.

Dans ce sens, le directeur général de la Caisse des dépôts souhaitait que le taux de Livret reste à 3 %. « Dès lors que ce taux sert de base au coût du financement du logement social, et il y a 170 milliards d’euros empruntés par le logement social », a-t-il confié. Ce dernier souhaite également que le logement social puisse continuer à se construire.

De son côté, François Villeroy de Galhau a rappelé qu’il soumettra sa proposition au ministre de l’Économie en juillet en fonction de la situation.