En raison des changements apportés sur le Livret A, l’augmentation du taux d’intérêt, le fisc serait à l’affut de toute infraction. L’administration fiscale se montre stricte pour le respect des règles concernant ce type d’épargne. D’ailleurs, des sanctions sont prévues par la loi.
Le livret A, le plan d’épargne le plus populaire
Face à la hausse inquiétante de l’inflation, le gouvernement pense au bien-être de la population. Dans ce cas, il y a eu une augmentation du taux du Livret A et par la même occasion celle du LLDS (Livret de développement durable et solidaire). Actuellement, il est de 3 % net. D’ailleurs, les rumeurs stipulent que ce chiffre pourrait encore augmenter dans quelques mois, au plus tard le 1er aout.
Apparemment, le taux de rémunération du Livret A et du LLDS serait de 4 % cet été pour compenser l’inflation et l’augmentation des taux interbancaires. Ce n’est pas pour rien qu’il s’agit d’un plan d’épargne préféré des Français.
Le fisc entre en jeu et vise au respect de la loi
D’ailleurs, les chiffres en sont les preuves. En effet, environ 6 milliards d’euros sont placées dans le Livret A pour seulement ce mois. Puis, 2 milliards d’euros en plus sur le LDDS. Par conséquent, le fisc a décidé de s’intéresser de près à cette épargne. En collaboration avec les banques, il mènera l’enquête pour traquer ceux qui possèdent un second Livret A.
Pour mémoire, posséder deux ou plusieurs comptes de ce livret d’épargne est interdit par la loi. En effet, de plus en plus de français parvient à dépasser le plafond qui est de 22 950 euros. Actuellement, c’est 7,5 % des épargnants. De ce fait, ils pourraient être tentés d’en ouvrir un autre.
Livret A, un compte épargne surveillé de près par le fisc
De ce fait, avant d’ouvrir un livret A, les banques devront contrôler si l’épargnant ne possède pas déjà un même compte épargne. Ainsi, pour ceux qui possèdent plusieurs Livrets A, la banque les offre 2 mois pour régulariser leur situation. Cela inclut la fermeture des livrets.
En effet, selon le Code général des impôts, ils seront passibles à une amende de 2 % de l’encours du compte secondaire.
Par ailleurs, les épargnants peuvent opter pour d’autres placements. Il y a par exemple le plan épargne logement (PEL), le plan d’épargne en actions (PEA) ou encore le plan d’épargne retraite (PER).