Le gouvernement français envisage actuellement de sortir une loi anti-arnaque. Il s’agit d’une initiative visant à protéger les consommateurs.

Escroqueries en lignes : les Français sont-ils sensibilisés ?


D’après les sondages, les Français ont une connaissance globale sur les risques d’arnaques en lignes. En effet, 69 % d’entre eux savent de quoi il s’agit. L’arnaque en ligne prend la forme d’un phishing ou d’hameçonnage. Il s’agit d’une forme d’arnaque où le fraudeur se fait passer pour une entité familière telle qu’une banque, une administration fiscale ou une caisse de Sécurité sociale.

Pour cela, il utilise leur logo et leur nom et piège leur victime. En outre, 55 % des personnes interrogées déclarent être ciblées par des attaques d’hameçonnage au moins une fois par mois. Une situation qui renforce la décision du gouvernement de produire une loi anti-arnaque.

Réaction des français : nécessité d’une loi anti-arnaque

Une étude a également analysé la réaction des victimes face à un cas de phishing. Il en ressort que 37 % d’entre elles ont effectué une recherche sur Google pour vérifier s’il s’agissait d’une arnaque. En outre, 30 % ont signalé l’incident à l’entreprise ou à l’institution dont le nom avait été usurpé.

11 %  de personnes ont averti leurs proches en privé. Et 15 % ont cherché à alerter les autres internautes sur les réseaux sociaux. Cependant, 9 % n’ont rien entrepris pour réagir face à l’arnaque. C’est exactement pour éviter de telle situation qu’il est primordiale d’instaurer cette loi anti-arnaque.

Loi anti-arnaque: une mesure de protection

La loi anti-arnaque est une mesure de protection mise en place pour lutter contre les fraudes en ligne. Dans le cadre de cette problématique, il est intéressant de noter que 60 % des personnes interrogées ont déclaré avoir déjà pris des mesures préventives. A savoir le blocage des e-mails ou les numéros de téléphone à l’origine suspects.

Bien que la moitié des participants se déclarent sensibilisés aux principes de base de la cybersécurité, seulement 11 % d’entre eux prennent réellement des dispositions. Ce qui montre la nécessité de ce projet de loi que le ministre de la transition numérique Jean-Noel Barro, va présenter au conseil des ministres mercredi prochain.