Accéder au marché de l’immobilier sera plus difficile pour les nouveaux emprunteurs. En effet, le crédit coûte de plus en plus cher.
Le marché de l’immobilier touché par la crise
L’inflation actuelle n’épargne aucun secteur de l’économie. Ainsi, même les emprunts immobiliers sont affectés. Les conditions sont devenus moins favorables depuis quelques années, et ceux qui ont déjà fait un emprunt récemment peuvent en témoigner. D’ailleurs, c’est surtout le cas sur Paris et dans les grandes villes de France.
Aussi, selon le Baromètre national des prix de l’immobilier de Meilleurs Agents, les crédits offerts par les banques ont diminué de 30% en fin 2022. Ce chiffre reflète la difficulté d’accès au marché de l’immobilier pour les potentiels acheteurs.
Intervention du Haut Conseil de stabilité financière
Face à la hausse des taux d’emprunt, il fallait imposer des limites pour empêcher le surendettement de certaines personnes. Aussi, le Haut Conseil de stabilité financière ou HCSF a décidé de contraindre les banques à être plus durs. Il faut dire que le prix des crédits ont explosé, surtout pour ceux qui pensent à acheter.
Dans ce contexte, l’indicateur de la Banque de France avait publié ce mois de mai le taux effectif moyen concernant les prêts immobiliers. Pour le 1er trimestre de 2023, celui des prêts immobiliers à taux fixe d’une durée de 20 ans et plus a grimpé jusqu’à 3,39 %. Le marché de l’immobilier est donc de moins en moins accessible car ce taux n’était que de 1,8% au premier trimestre de 2022 et de 2,66 % durant le dernier trimestre de 2022.
Marché de l’immobilier : le taux d’usure réévalué chaque mois
Une chose est sûre, le mot d’ordre en matière d’emprunt est désormais « sécurité ». Dans ce contexte, c’est le taux d’usure qu’il faut surveiller. Pour rappel, il s’agit du taux maximum légal pratiqué par les établissements de crédit au moment d’accorder un prêt.
Si un dossier est assez serré, le taux d’usure est là pour le bloquer afin d’éviter un surendettement. Aussi, face au marché de l’immobilier devenu instable, ce taux est désormais réévalué chaque mois. C’est le cas depuis février 2023 et ça va durer jusqu’au mois de juillet.