Découvrez certains mots délaissés en France, certains datant de plusieurs siècles. Pourtant, ils sont toujours d’actualité dans certains pays francophones.
Commémoration de la Francophonie
La journée internationale de la Francophonie est célébrée le 20 mars. C’est l’occasion de reconnaître le potentiel de la langue à unir les peuples et à créer des espaces de solidarité. Jusqu’à présent, l’espace linguistique francophone compte 36 pays, et une chose est sûre, chacun a essayé de s’approprier le français.
De plus, certains semblent conserver des expressions depuis longtemps abandonnées par la France. Ainsi, de nombreux mots délaissés en France sont encore utilisés dans plusieurs pays francophones. L’expression « nonante » par exemple, est toujours utilisée dans plusieurs régions comme la Suisse ou la Belgique. Ce mot qui signifie quatre-vingt-dix est parfois utilisé dans le monde de la finance pour éviter tout malentendu.
Mots délaissés en France : ces expressions du quotidien
Les trois repas du quotidien sont importants. D’abord, le petit-déjeuner, puis le déjeuner et enfin le dîner. Toutefois, si vous vous rendez dans un pays comme la Suisse, le Québec ou la Belgique, vous risquez d’être désorienté. En effet, chez eux, le déjeuner désigne le repas du matin. Inspiré du mot latin «disjejunare», l’expression signifie rompre le jeûne. Dans cette optique, par dîner, ils entendent déjeuner. Ainsi, le repas du soir était le souper.
En tout cas, on se rend compte du nombre de mots délaissés en France. Un autre exemple est le terme « costume de bain ». Si vous ne l’avez jamais utilisé, vos grand-mères si. Il s’agit de la tenue que portait les femmes pour la baignade au début du XXe siècle. Mais le Québec et la Suisse continuent d’utiliser cette expression. Toutefois, le terme maillot de bain tend à prendre le dessus.
Mots délaissés en France : ces termes oubliés
Connaissez-vous le mot « dispendieux » ? Selon le Trésor de la langue française, ce mot désigne une activité ou un objet qui entraîne de grands frais. Autrement dit qui exige beaucoup de dépenses. Même si cet adjectif n’est plus très entendu en France, les québécois l’utilisent dans leur langage courant. Autre terme qu’on a chassé de notre langage quotidien : « menterie ». Selon le dictionnaire Larousse, c’est à peu près le synonyme du mot mensonge.
Toutefois, les menteries sont une vérité exagérée, avec une pointe d’humour. Donc c’est un peu moins grave qu’un mensonge où tout est inventé. Malgré le fait que ce terme soit assez vieux, les canadiens l’utilisent toujours. D’ailleurs, il existe même des concours de menteries dans ce pays. Une chose est sûre, de nombreux mots délaissés en France peuvent exprimer plus clairement une réalité.