Les détails du pacte du ministre de l’éducation sont enfin sortis. Certaines missions qualifiées de priorité absolue seraient payées plus cher.

Les enseignants partagés par rapport au pacte du ministre de l’éducation


À l’initiative d’Emmanuel Macron et du ministre de l’éducation nationale Pap Ndiaye, ce fameux pacte est un dispositif innovant. En effet, il vise à attribuer de nouvelles missions aux professeurs volontaires. Dans ce contexte, ces derniers sont tous concernés qu’ils soient dans des écoles, des collèges ou des lycées. Il s’agit principalement de missions rémunérées afin qu’ils puissent arrondir les fins de mois.

Ainsi, selon les sondages, près d’un tiers des enseignants sont prêts à s’engager dans ce pacte du ministre de l’éducation. Pourtant, de nombreux instituteurs sont toujours contre l’initiative, disant qu’elle ne s’attaque pas aux vrais problèmes du système éducatif. On parle ici du manque de professeurs, du manque d’expertise de certains contractuels ou encore des écoles surpeuplées.

Des missions de priorité absolue

Le Parisien a récemment révélé des détails concernant les détails de ce Pacte. Selon un document de l’académie de Paris, les volontaires seront largement rémunérés s’ils exécutent des missions qualifiées de « priorité absolue ». Parmi ces dernières, on peut citer le fait pour les professeurs des écoles de donner une heure hebdomadaire de soutien aux élèves de 6e. Pour l’instant, ce ne sera que pour le français et les mathématiques.

Concernant les enseignants au collège et aux lycée, il s’agira surtout de remplacements de courte durée. En tout cas, le pacte du ministre de l’éducation mentionne une rémunération de 69 euros brut par heure, à raison de 18 heures par an.

Pacte du ministre de l’éducation : les points moins prioritaires

Les points qui ne sont pas considérés comme des priorités absolues concernent surtout le soutien pendant les vacances. De plus, le pacte fait également mention des stages de réussite. En tout cas, ces heures sont rémunérées à 52 euros brut, pour 24 heures par an. Cela représente quand même 1 250 euros brut supplémentaires chaque année.

En tout cas, les instituteurs et les professeurs qui souhaitent s’engager dans ce pacte du ministre de l’éducation devront le signaler au mois de juin. De plus, les écoles devront lister leurs besoins et les transmettre aux académies.