John Kilduff a révélé qu’il n’y avait plus de négociations sur la dette américaine en ce qui concerne le prix du pétrole. Le prix de l’or noir avait d’abord connu une hausse considérable avant que tout ne change brusquement. Ce retournement de situation n’est pas sans conséquence, comme l’affirme l’Again Capital.

Plus de négociations sur la dette américaine, le prix du pétrole en chute


Le vendredi 19 mai, le prix du pétrole connaît des rebondissements très inattendus. La rupture des négociations qui concerne la dette américaine continue de sous-entendre une faute des USA. On imagine mal les conséquences mais une chose est sûre, la situation aurait forcément un impact. D’abord, le prix du baril de Brent en provenance de la mer du Nord a connu une hausse de 0,36%.

Le prix du baril qui devait arriver en juillet était donc fixé à 75,58 dollars. L’West Texas Intermediate américain avait rendu 0,43%, ce qui avait donné un prix fixé à 71,55 dollars pour une livraison en juin. Ces négociations avaient permis à l’WTI de s’en sortir gagnant avec 2% de plus mais la situation a vite changé.

Pourquoi un tel revirement de la situation ?


Le site Punchbowl News a raconté que les représentants des républicains qui étaient présents au Congrès ont quitté la réunion. Ils sont partis avec quelques membres du gouvernement américain en affirmant qu’il fallait faire une pause. Kevin McCarthy, le président républicain de la Chambre des représentants, avait exigé cette pause en référence aux tractations avec le pouvoir exécutif.

Quant à la Maison Blanche, elle reconnaissait effectivement qu’il existait un énorme écart entre ce que proposait des deux camps. La situation étant que seul le Congrès était en position de relever le plafond de la dette des USA. Cela permettrait aux Etats-Unis d’éviter un défaut de paiements. Cela, l’opposition républicaine le refuse catégoriquement.

La peur absolue d’une récession


Si l’opposition républicaine refuse cette proposition du Congrès, c’est à cause du manque de concessions budgétaires de Joe Biden. John Kilduff a déclaré que cela pourrait devenir une menace autant pour la demande d’énergie que pour l’économie.

Il faut rappeler que le prix du brut et de l’essence connaît un énorme écart, très loin d’être négligeable. Même si cela ne se passe qu’aux USA, cela aura forcément un énorme impact dans le monde entier.