Après un long débat au parlement concernant le pouvoir d’achat, les Français vont bientôt bénéficier de plusieurs primes et aides. En effet, la loi sur le pouvoir d’achat est enfin adoptée. Cette loi vise à protéger le pouvoir d’achat des Français face à la forte inflation.

La revalorisation de 4 % des minimas sociaux et des retraites


La première proposition du gouvernement est la revalorisation de 4 % des pensions de retraite. Annoncée depuis le mois de mai, cette revalorisation sera visible le 9 aout avec le versement des retraites de juillet.

Cependant, en raison du débat, la mise en place a pris du retard. Au final, les retraités vont recevoir cette revalorisation pour le mois de septembre. Pour mémoire, les retraites ont été indexées en janvier avec une hausse de 5,1 % sur l’année.

Les prestations sociales et les minimas sociaux connaissent également une revalorisation de 4 %. Cela concerne par exemple le RSA qui est de 575 euros à 598 euros au maximum.

Puis, l’augmentation des loyers est plafonnée à 3,5 % entre juillet 2022 et juin 2023. Et les APL ont augmenté de 3,5 %.

Une aide pour les adultes handicapés


Les sénateurs ont également validé la déconjugalisation de l’allocation adulte pour compenser le pouvoir d’achat des Français. En effet, les revenus des conjoints et des conjointes ne seront plus pris en compte pour le calcul de l’aide à compter du 1er octobre 2023. Actuellement, l’aide versée à une personne handicapée baisse si son partenaire gagne plus de 1 020 euros nets par mois. Mais elle est supprimée si le partenaire gagne 2 270 euros nets.

Pour essayer de limiter les fraudes, le Sénat vote le lancement de la carte vitale biométrique. Elle est dotée d’une puce incluant les caractéristiques physiques de l’assuré.

Suppression de la redevance télé pour contrer le pouvoir d’achat


Selon le souhait d’Emmanuel Macron, le Sénat valide également la suppression de la redevance télé. Cette taxe consiste à financer l’audiovisuel public. Chaque année, les Français en métropole doivent payer 138 euros et 88 euros dans les outre-mer.

Chaque année, elle rapporte près de 3,2 milliards d’euros. Pour compenser cela, le texte prévoit une affectation d’une fraction de la TVA.