En ces temps de crise, la Caisse d’Allocations Familiales a décidé d’augmenter de 4,6% les prestations sociales pour le mois d’avril.
Une augmentation en vue
Les prestations sociales sont devenues des indispensables pour certains foyers. En effet, c’est grâce à elles que les ménages les plus modestes arrivent encore à payer leurs factures. Pour d’autres, ces aides leur permettent de tenir jusqu’à la fin du mois sans trop se priver.
Enfin, pour d’autres encore, elles leur permettent d’avoir un peu d’argent de côté pour faire face aux éventuelles dépenses imprévues. On voit bien que ces aides sont un véritable coup de pouce pour les plus modestes. Ainsi, une augmentation de 1,6% a été envisagée. Cette augmentation devrait intervenir le mois prochain.
Prestations sociales : une hausse jugée insuffisante
Les prestations sociales qui subiront cette augmentation seront essentiellement le RSA, la prime d’activité et les allocations familiales. Mais malgré les efforts de l’Etat, cette augmentation est jugée insuffisante par les associations d’aide aux plus précaires. Cette revalorisation a été calculée à partir de la moyenne des taux d’inflation mensuels depuis un an. Ce taux a augmenté de 5,6% par rapport à avril 2022.
Or, l’augmentation qui va contrebalancer ce taux ne sera donc que de 1,6%, d’où l’insuffisance. En effet, cette augmentation n’arrive même pas à rivaliser avec ce taux d’inflation. Les représentants d’associations ont alors fait part à Jean-Christophe Combe de leur incompréhension. C’était à l’occasion de son annonce de cette décision mardi dernier devant les associations de solidarités lors de la première réunion d’une cellule dédiée au « suivi de l’inflation ».
Les associations de solidarités sont choquées
En entendant l’annonce de Jean-Christophe Combe, les associations de solidarités n’en revenaient pas. En effet, l’indécence de cette annonce les a profondément choqués. D’ailleurs, Noam Leandri soutient cela. Ainsi, toutes ces associations espèrent que cette décision sera révisée avant le 1er avril. L’augmentation devrait être plus conséquente.
Pour rappel, en juillet 2022, une augmentation a déjà eu lieu. Cette dernière était jugée plus « intelligente » que celle de cette année. En effet, son taux s’est rapproché du taux d’inflation de 5,2% évalué par l’Insee à l’époque. Mais cette année est particulièrement difficile et nécessite donc des augmentations plus conséquentes. En effet, les produits alimentaires et de première nécessité ont subi une augmentation de 15%.