La réforme des Retraites provoque de nouvelles tensions avant un lundi décisif, le président de la République cible les élus. Après un samedi marqué par des manifestations dans les villes moyennes les responsables politiques et syndicaux redoutent ce fameux lundi. Ces manifestations et le caillassage de la permanence du député LR Éric Ciotti à Nice entrainent des heurts à Paris, Nantes ou Lyon.
Nouvelles tensions avant un lundi décisif
En effet, la réforme des Retraites continue de capter l’attention des français, surtout par rapport au débat qui s’en suit. Une rumeur affirme que le gouvernement d’Élisabeth Borne risque de tomber à la suite de ce fameux lundi décisif.
Les invités se succèdent sur les plateaux radio et télé le dimanche pour partager leur point de vue par rapport aux élus. Notamment, le cas de Jean-Luc Mélenchon qui critique l’exécutif tandis que Philippe Martinez s’en prend à Emmanuel Macron.
D’un autre côté, Aurore Bergé, cheffe de file Renaissance préfère attendre le vote alors que Bruno Le Maire se soucie plus de l’urgence économique. Plusieurs permanences parlementaires se retrouvent ciblées pendant le weekend, notamment celle du LR Éric Ciotti à Nice.
Apparemment, le vote compte 287 voix en faveur de la motion de censure transpartisane déposée par le groupe Liot de Charles de Courson. Les syndicats continuent également d’affirmer leur projet de prolonger et durcir les grèves. Des manifestations qui concernent les éboueurs, les raffineries ou la SNCF et la RATP.
Emmanuel Macron évoque la réforme des retraites
En effet, les manifestations contre le réforme des retraites rassemblent des français qui décident de défiler dans de nombreuse villes pour s’exprimer. Ils veulent également contester le passage en force de l’exécutif par le biais de l’article 49.3 de la Constitution.
Les collisions entre les manifestants et les forces de l’ordre aboutissent à l’arrestation de 169 personnes dont 122 dans la capitale. Apparemment, la place de la Concorde reste totalement interdite aux manifestants mais ces-derniers insistent toujours et finissent par se faire arrêter.
D’un autre côté, le président de la République français ne manque pas de s’exprimer face à cette situation. Emmanuel Macron émet le dimanche soir dans sa première expression officielle qu’il souhaite adopter définitivement cette réforme. Notamment, dans le cas où les deux motions de censure visant le gouvernement d’Elisabeth Borne subissent un rejet.
Le chef d’Etat assure la mobilisation du gouvernement pour protéger les parlementaires face aux menaces et violences récurrentes.